Photo Boub'Bullet
LE POISSON FRAIS DU CHOUR


ENCORE DES TOUTES NOUVELLES NOUVELLES nouvelles photos de la soirée, normalement réservées aux salariés ... dans la rue brique "Mes exclus Lulu"

... ET LA VIDEO DE MON SPEECH !!!


Dans la rue brique "Des news de François" :

Les vidéos et photos de la remise du trophée de vainqueur du Vendée Globe, samedi 11 mai aux Sables-d'Olonne

Ainsi que de nouveaux extraits vidéos de François






Une bouteille à la mer


L'humanité se divise en trois catégories : 
ceux qui ne peuvent pas bouger, 
ceux qui peuvent bouger, 
et ceux qui bougent.



Benjamin Franklin








Au moment où François semble creuser sensiblement l'écart,
il est temps de lui apporter notre souffle 
pour le pousser vers les Sables !
Mes propres images pour symboliser nos encouragements.

(Dimanche 13 Janvier 2013)
(Cette vidéo est également visible dans "Un point sur la course")


Lundi 4 Février 2013



Salut mes p'tits poulets en poil de mygale !

Je m'en vais prendre mes quartiers à l'hosto,
donc je ne peux vous assurer de compléter le blog au jour le jour !

J'ai demandé à subir l'opération sans anesthésie de manière à m'occuper
pendant qu'ils me charcutent à la tronçonneuse et au burin,
et ainsi mettre à jour le blog pendant l'opération ...
Je ne sais pas pourquoi mais ils ont refusé ...

Mais comme j'aurai le wifi dans ma chambre qui me coûte la peau d'une fesse,
je compte bien, entre deux siestes morphinées, continuer l'boulot !

Comme dirait François :
"Tchao tchao !"
Comme dirait mon p'tit bourru Jean Le Cam :
"Allez ... saaalut !"






Lundi 28 Janvier 2013


Je pensais que seule Super-Mimosa s'était rendue aux Sables-d'Olonne ...
Mais visiblement, il y en a une autre qui, sans rien dire à personne,
est partie là-bas pour arriver à ses fins...






Dimanche 27 Janvier 2013


Des nouvelles de Super-Mimosa !


Dans "Un point sur la course", vous avez pu voir que Super-Mimosa, reporter de choc, avait réussi à forcer la sécurité pour accéder au ponton comme une vilaine resquilleuse ... ou une grosse maline plutôt. On préfèrera ne pas savoir comment elle a réussi à tromper la vigilance des armoires à glace qui bloquaient l'accès au ponton ... ou comment elle les a soudoyés ... hum hum ... Passons ...
En tout cas, après une première tentative qui la vit finalement se faire éjecter au bout d'un quart d'heure ... la deuxième fut la bonne !... et là, elle parvint à rester sur le ponton pour y attendre debout pendant ... 4 heures l'arrivée du bateau MACIF (6 heures debout dans le froid en tout quand même, et pareil pour Yampierre, sur la jetée !), mais au moins, à une place de choix que son épatant culot (...) lui aura permis d'obtenir !
Jamais Mimosa n'aurait osé tenter de passer, et encore moins de revenir après s'être fait refouler. Mais Super-Mimosa, elle, ne recule devant aucun challenge !

4 heures sur un ponton ... il y a un moment où, forcément, à moins d'avoir une poche à pipi, eh ben désolée mais il y a forcément urgence, et pas question de remonter au village sous peine de ne pas pouvoir revenir !
Eh ben autant Mimosa aurait serré les jambes en grinçant des dents, autant Super-Mimosa, elle, n'a peur de rien ni de personne ! Elle jette un coup d'oeil rapide autour d'elle, pas de toilettes publiques sur le ponton ! Rhoooo ! C'est nul cette organisation ! Et si les journalistes, comme d'habitude en majorité masculine, peuvent aller se soulager discrètement dans la mer, Super-Mimosa se retrouve dépourvue. 
Elle regarde à nouveau autour d'elle à l'aide de son oeil bio-ionique, et aperçoit ... un bateau préparé pour aller accueillir ... Armel Le Cléac'h !!! Oui oui ! Vous avez bien lu : un bateau Banque Populaire !!!
Vous connaissez maintenant l'histoire : Mimosa se serait abstenue. Super-Mimosa, elle, a froid partout sauf aux yeux !

Ni une ni deux, avec sa belle parka jaune et bleue ... MACIF, là voilà qui monte sur la bateau Banque Populaire, le traverse au milieu de plein de gens de cette boîte, et qui file direct aux toilettes !!! Je rêve ! 
Une fois à l'intérieur, alors qu'elle pousse un soupir de délivrance en vidant sa vessie, quelqu'un tente d'entrer. "Occupéééé" !
Quand elle ressort, elle se trouve alors face à face avec un type de Banque Pop, qui voit apparaître devant ses yeux interloqués ... une parka MACIF !
Mimosa aurait piqué un fard (breton, comme Le Cléac'h ha ha ha !).
Super-Mimosa, elle, ne se démonte pas comme la mer du jour.
- Ah bah décidément ! Vous n'avez pas de chance aujourd'hui Banque Populaire ! Non seulement on vous prend la première place, mais en plus, on vous pique vos chiottes !!!
Et hop ! Elle repart pleine d'aplomb, sous les yeux du type ... qui tout de même, sourit !
IN-CRO-YA-BLE !!! 

DERNIERE MINUTE !

Super-Mimosa, qui est en ce moment-même (21h45) à la soirée MACIF, espérant l'arrivée de François Gabart (mais rien n'est sûr), vient de taper l'incruste à la soirée ... Banque Populaire !!!
A priori, MACIF et Banque Pop ont retenu deux salles qui sont côte à côte avec une porte commune.
Comme Armel Le Cléac'h venait d'arriver et donnait une interview devant les salariés Banque Pop, Super-Mimosa (car Mimosa n'aurait jamais osé faire ça !) et Yampierre, toujours vêtus de leur parka MACIF, se sont présentés à la porte Banque Pop pour entrer.
Là, une nana leur a demandé s'ils avaient un badge d'accès. Sans se démonter, ils ont répondu qu'ils n'en avaient pas besoin, "rhhooo quand même alors". La nana leur a demandé de ne pas bouger et est partie se renseigner ...
Vous devinez la suite ?
Super-Mimosa et Yampierre, dès que la nana a tourné les talons, se sont engouffrés dans la salle, fendant la foule Banque Pop avec leur parka MACIF fluo qui se voit super bien !.... et sont allés prendre des photos de Le Cléac'h !!!

Quand je vous dis que c'est IN-CRO-YA-BLE !!!



Mercredi, ne manquez pas les photos et vidéos 
ramenées par Super-Mimosa, reporter de choc !


Samedi 26 Janvier 2013 BIS ...

SATANAS et DIABOLO
ONT FRANCHI LA LIGNE D'ARRIVEE
EN VAINQUEURS !
Heu... ils étaient un peu déçus car Fifille devait soi disant les accueillir ...
Pour ceux qui ont eu la flemme pendant tout le Vendée,
de descendre en bas de chaque page voir les commentaires ...
(vous ne savez pas ce que vous avez manqué !)
Retrouvez ci-dessous
L'INTEGRALITE
de l'IRRESISTIBLE VENDEE GLOBE 
DE SATANAS et DIABOLO ...
... à faire découvrir de toute urgence à vos enfants !
(un grand merci à Frizouille pour cette aventure parallèle ...
en espérant continuer à avoir des nouvelles de Satanas et Diabolo ...)



25 Décembre 2012
Hou hou hou. Avez vous eu vent de notre frappe chirurgicale sur le PRB de Riou ? 
Nous on voulait participer au vende globe mais Diabolo a oublié de nous inscrire dans les délais. Les organisateurs n'ont rien voulu savoir alors on a quand même pris la mer 24h avant le vrai départ et on sème quelques obstacles indétectables sur les radars. Hé hé ça fonctionne plutôt bien pour le moment si vous regardez bien toutes les avaries depuis le départ. On va l’animer vot’ course..... Hou hou hou
 SATANAS ET DIABOLO

5 Décembre 2012
Ouais, cette fois, on a décidé de paraître à la UNE du blog.
Voilà la situation, nous avec Diabolo, on est toujours devant tout le monde vu qu'on est partis 24H avant...hou hou hou. Mais là, on nous talonne de trop près donc on procède par élimination : 
nous avons concocté un mini sous-marin télécommandé en forme de baleine (plans volés au professeur Trouvetout) que nous dirigeons à distance vers le bateau de Dick... Vous avez compris, on envoie la Moby direct sur le Dick... hou hou hou, qu'est ce qu'on se régale dans ce Vendée Globe ! 

Bah nous aussi on voudrait vous envoyer nos photos en maillot de bain ou en pleine tempête, mais Diabolo a oublié l'appareil... 
On arrive aux 40e rugissants et ça fait du bruit la nuit. Allez, on se reparle dès qu'on se sentira menacés. Pour info, le P'tit Gabart, on le laisse tranquille pour l'instant, il nous faut bien un adversaire valable pour entériner notre exploit... hou hou hou
 SATANAS ET DIABOLO

6 Décembre 2012
On ménage le mât et la voilure. Mister Gaga veut aller trop vite. La mer très agitée donc prudence.
SATANAS ET DIABOLO

7 Décembre 2012
Voici quelques news pour nos nombreux admirateurs et spécialistes de la voile du monde entier qui ont bien compris qu’on était les meilleurs dans ce début de course. 
On a passé hier soir le cap de bonne espérance et ça veut tout dire. 
En regardant dans le rétro vers 15h juste avant que le soleil se couche, on a aperçu une boule de feu surmontée d une épaisse fumée. Si nos nombreux admirateurs peuvent nous renseigner sur cette étrange vision, on vous écoute. 
Diabolo était terrorisé et j ai pensé qu'il y avait peut être des mirages au cap de bonne espérance. 
Allez on a plusieurs miles d’avance. Vais dormir un peu avant de me lever avec le soleil à 3h du mat en ce moment. On n’est pas que des méchants on sait aussi raconter notre épopée car on n’a pas de webcam nous on vogue a l’ancienne. Pas d’aide machine pour lever les voiles, pas de pilote auto et pas de radar. On voyage léger avec Diabolo par contre on est bien chargés en bouffe et la cale-cave est pleine de bonnes bouteilles. 
Aucun contact non plus avec la terre pour indication météo on fait tout au feeling. C’est ça la vrai course. Nous sommes les nouveaux Christophe Colomb et personne ne nous passera devant. 
Allez j’ai le foc à ranger et c’est du boulot dans ces creux de 15m.
SATANAS ET DIABOLO

18 Décembre 2012
Venons de passer lundi la PORTE DES GLACES et heureusement pour nous, elle était ouverte... 
Pour les non érudits, ouais on parle comme ça des fois, elle se situe au 147e degré de longitude Est. 
Ici, on mesure tout à l'ancienne avec notre sextant et ça marche plutôt bien vu qu'on va mettre à profit nos 3 jours d'avance pour remonter tranquillement le Pacifique et débarquer tranquilles sur des îlots connus uniquement des Pirates et des gens comme nous hou hou hou. 
Diabolo que je n'avais pas vu dernièrement tellement y faisait froid, se remet à sortir et à me tenir compagnie. Ouais c'est un gros avantage de l'avoir, même si on sait de source sûre que les autres skippers ont tous emmené avec eux un animal. 

Une mouette rieuse nous a dit que Dick a emmené un écureuil et il paraîtrait qu'il lui a bouffé toutes ses réserves de bois dont il se servait pour alimenter son conduit "vapeur" Poujoulat. Ca explique qu'après sa remontée exceptionnelle, il soit retombé du podium. 
Mais revenons à la course, dès que ça se réchauffe on jette l'ancre dans notre îlot de pirates pour faire le plein de victuailles : du rhum planqué dans les grottes et on fait le plein de la cale de noix de coco, bananes, grenades, fruits de la passion hummmm super ce Vendée Globe. 
Allez, toutes les voiles sont dehors, on fend la bise.
Ss & D.

30 Décembre 2012
Après 3 jours où nous avons jeté l'ancre dans une baie paradisiaque (oui, nous avons une ancre sur notre voilier, contrairement aux autres skippers fous qui n'ont pas prévu d'arrêt dans leur course contre la montre) nous avons donc repris le cap vers la victoire. 
Nous avons croisé un vieux morse qui n'avait plus qu'une défense. Il a donné à Diabolo la position des autres concurrents et devinez.... malgré notre halte, on a encore 3 heures d'avance sur un bateau bleu marine et un autre bleu et jaune.
Voilà on voulait vous dire que nous sommes toujours en course puisqu'on n'a pas de balises, on se la joue à l'ancienne. Pour les puristes, souvenez-vous du temps de la course du RHUM où aucun bateau n'avait de balise et où un Anglais avec un tout petit bateau jaune avait surgit contre toute attente à quelques kilomètres de Pointe à Pitre, pour griller la 1ère place. Tiens, histoire de voir si on nous lit quand on sera rentrés, comment s'appelait cet Anglais et qui a-t-il battu sur le fil ???

Ouais moi Satanas, je suis pour les courses à l'ancienne, sans contact, on part et on ne sait pas si on va rentrer au bercail. Moi, je vis tout seul avec Diabolo donc on s'en fout, personne ne nous attend et ça nous permet de prendre des risques inconsidérés.
Tiens l'autre nuit, y'avait un vent de force 800 à pas mettre un chien dehors. Eh ben n'importe quel skipper aurait rentré ses voiles, se serait harnaché dans son lit en attendant que ça passe... 
Pas sur mon bateau, pas chez SATANAS ET DIABOLO. 
Nous on était sur le pont toute la nuit en essayant de prendre un max de vent. Faut dire qu'on a un mât très spécial qui fait toute la différence. C'est l'une des inventions du Professeur Maboule. 
Le Professeur Maboule

C'est un mât qui est articulé à sa base, de façon à ce qu'il ne puisse jamais péter !!! Une invention géniale. Ainsi, quand ça souffle fort, le mât et toute la voilure se couchent à ras de l'eau ce qui permet au bateau de continuer à avancer à vive allure. Pas génial ça ? 
Pénéloppe Jolicoeur

Pénélope Jolicoeur m'a brodé des voiles spéciales pour ce cas de figure. Avec les micros trous de sa broderie, elles évacuent tout le poids de l'eau et sèchent plus vite. Voilà pourquoi on est devant pour un bon moment. Pas besoin d'ingénieurs, de météorologistes, juste nos amis qui nous aident. 
Allez, on vous laisse, c'est l'heure du ti punch. On pense bien à vous.
A bientôt.
Satanas et Diabolo.

1er Janvier 2013
Ahhhhrrrr, sommes en pleine tempête depuis hier soir où nous avons passé le CAP HORN à minuit pétante. Un Grand moment avec Diabolo vu que c'était aussi la nouvelle année. 
On a mis notre mât à l'horizontale pendant une petite heure, histoire d'avancer sans surveillance particulière, et avons sabré une bonne bouteille de RUINART hé hé. Diabolo a ouvert un bocal de foie gras des Landes, du fait maison par les Frères TETE DUR. 


Par notre hublot, entre deux creux de 50m, on a même aperçu la lumière du phare du CAP. En bons navigateurs, on a fait un voeu (arriver les premiers du Vendée Globe avec une semaine d'avance sur les bateaux déclarés) et c'est bien parti car nous creusons à nouveau l'écart. Un banc de crevettes argentées nous a d'ailleurs prévenus que nous avions bien repris 9 H d'avance sur les 2 premiers.

Diabolo a eu une vision en pleine tempête : le bateau MACIF et le BANQUE POP, à force de se doubler et de se voir à vue, vont finir par se rentrer dedans par une nuit agitée où la lune aura décidé de faire grève.
En attendant, nous sommes sortis du Drake Passage et de cette tempête dantesque sans aucune avarie et voguons à plus de 25 noeuds pour rentrer dans l'Océan Atlantique et le remonter jusqu'aux Sables-d'Olonne. 
Nos provisions sont bien entamées (on passe beaucoup de temps à table) et peut-être nous arrêterons-nous, malgré un détour, sur Inaccessible Island, un petit îlot perdu au milieu de cet océan où nous avons quelques relations qui ont fuit Interpol. Voilà mes amis de voyage, nous avons fait le plus difficile. Seule la malchance pourra arrêter SATANAS ET DIABOLO. 
On pense à vous et, comme c'est notre seul moyen de communication, la presse semblant nous ignorer, nous vous contacterons prochainement pour vous donner notre position et des nouvelles du bord.
SATANAS l'AS des AS et DIABOLO Le RIGOLO.

14 Janvier 2013
Calme plat sur toute la ligne. Avons stoppé sur une petite baignoire et Diabolo s'affaire à pêcher quelques langoustes. Avons croisé hier soir tout un banc de morues, très bavardes, c'est normal... La queue du ban était encore au niveau de GABART et la tête à notre niveau, c'est dire si les cancans remontent vites chez les morues.

Bref, notre ami GABART aurait pris un peu d'avance sur les BANQUES POP qui écoutent un peu trop de musique paraît-il ???
Mais je vous avais dit précédemment que chaque marin avait emmené un ou deux animaux à bord. Pour le cas GABART, c'est encore mieux que ça. Le FRANCOIS aurait apprivoisé deux orques qu'il appelle quand le vent tombe, attrape au lasso, et les programme à l'aide d'une puce au niveau du cerveau de chaque épaulard de façon à être tiré à la même vitesse. C'est très astucieux et je m'en veux, vu mes antécédent dans les FOUS DU VOLANT, de ne pas y avoir songé. Donc le bateau MACIF se rapproche et nous sommes menacés. 
On finit tranquille notre repas de ce midi avant de prendre des dispositions vis-à-vis du JEUNOT. On lève l'ancre dans 2 heures direction LES SABLES. 
A bientôt les amis.
SATANAS ET DIABOLO

18 Janvier 2013
POM POPOPOM POM POM, tout va bien les amis, nous voguons allègrement vers les Açores. Diabolo a interrogé la grenouille qui vit avec nous depuis le début de notre épopée car le ciel est très bas et je ne peux m'orienter avec les étoiles. Donc ça va s'agiter cette nuit et on compte bien reprendre un peu d'avance sur nos deux concurrents directs que nous tenons quand même depuis le début de la course, à bonne distance. 

Un Goéland argenté nous a indiqué que nous avions de nombreux fans qui suivaient à distance nos exploits et allaient certainement devancer de deux ou trois jours l'arrivée aux Sables de nos concurrents MACIF // BANQUE POP, pour nous attendre sur la jetée. Ca nous a bien revigorés avec DIABOLO car comme les organisateurs ont refusé notre candidature, on avait peur d'arriver aux Sables comme un simple voilier qui sort d'une journée en mer.

Bébert, le Goéland argenté, nous a cités une dénommée FIFILLE qui ferait des pieds et des mains pour nous connaître. On espère qu'elle osera se présenter sur le ponton et nous ne manquerons pas de lui dédicacer ce qu'elle nous offrira... Nous avons pris une bonne route pour le passage du POT AU NOIR, d'ailleurs on a laissé 5 EUR dans l'POT pour les autres qui passeront après nous. 
Bon allez matelot, on se prépare à affronter la tempête, bien au fond de notre lit, après avoir choisi notre stratégie. Si nos calculs sont bons et sans pépins, on devrait arriver vers le 25 janvier 16 H pour la ligne d'arrivée et 16H45 (pour Fifille) au port. Qu'elle mette un bonnet rouge qu'on la voit de loin.
SATANAS ET DIABOLO.


21 Janvier 2013
Petit point sur notre position. Avons passé l'équateur depuis deux jours maintenant et voguons en équilibre sur la dorsale qui borde l'anticyclone des Açores. Si on prend suffisamment d'élan du haut de la dorsale, on peut encore gagner quelques miles sur nos concurrents. Ce sera notre dernière difficulté avec le Golfe de Gascogne. Si tout se passe bien, on arrivera bien aux Sables vendredi au plus tard (Fifille).

Notre nature reprend le dessus en cette fin de course et après une grande discussion avec DIABOLO, nous avons décidé de finir seuls cette course avec un max d'avance. Aussi, du haut de notre dorsale, nous avons semé quelques mini-bouées qu'il suffit de frôler pour déclencher une petite explosion qui devrait faire quelques dégâts sur les quilles adverses... 

Ouh ouh ouh comme sait si bien le faire DIABOLO, va y avoir du grabuge en cette fin de course et tout le bénéfice sera pour nous : journaliste, le JT de 20H, un bouquin à écrire, la GLOIRE enfin !!!
Allez, on vient d'atteindre le point culminant de notre dorsale, toutes voiles dehors, DIABOLO dedans, nous voici sur le toboggan géant direction les Sables. Qu'est-ce qu'on s'amuse...
SATANAS ET DIABOLO


22 Janvier 2013
Ouais, c'est encore nous mais y'a urgence. Dernièrement nous vous confions retrouver nos travers en essayant de saborder la course. Eh ben ça a été plus rapide que prévu à cause des courants portants. Nous avons croisé Nanard, un superbe poisson-scie que nous avions déjà "employé" pour GUILLEMOT.
Bref, ouh ouh ouh, il a fondu sur la quille de DICK et le pauvre, il avait vraiment besoin de s'affûter les crocs et la quille a été sciée en deux temps trois mouvements. Ouah, un de moins !

Tremblez matelots, la MACIF et les BANQUE POP vont bientôt avoir quelques problèmes, parole du duo Satanas et Diabolo.
C'est tout pour le moment. A bientôt les marins d'eau douce...
SATANAS ET DIABOLO


25 Janvier 2013
TERRE - TERRE - TERRE !!!
Nous venons de passer la ligne virtuelle d'arrivée.
Evidemment aucun bateau (organisateurs - journalistes) mais nous apercevons à la jumelle nos nombreux supporteurs sur la jetée des Sables, avec des drapeaux à notre effigie. 
DIABOLO est très fier de terminer cette course et je ne suis pas mécontent non plus, surtout qu'on arrive avec plus de 24H d'avance sur le SECOND GABART donc on a vraiment gagné puisqu'on était partis 24H avant la cohue. 

Voilà, notre exploit restera sans doute cantonné dans les murs du « VRAI MATELOT », célèbre bar mal famé des SABLES que nous aimons tant fréquenter et où tout est permis. Nous allons y passer notre soirée, la nuit... en très bonne compagnie ouh ouh ouh, contrairement aux marins aseptisés obligés de répondre à la Presse, etc.
Nous on fera ce qu'on a envie de faire et c'est ça la LIBERTE !!!
Allez, on sait que vous nous enviez en secret alors, faites comme nous VIVEZ A FOND VOS PASSIONS !
SATANAS et DIABOLO, les surdoués du pédalo


Samedi 26 Janvier 2013



DES NOUVELLES FRAICHES
de Super-Mimosa, 
(beaucoup moins fraîche que les nouvelles !)
reporter de choc aux Sables-d'Olonne


Pour l'instant, c'est plutôt calme ...


Pas grand chose à signaler pour le moment. Super-Mimosa arpente les rues et quais des Sables-d'Olonne, en compagnie de Yampierre et en attendant - on l'espère - le renfort demain midi de Madame La Baronne... et l'appui logistique de Beau-Papa-Fifille, mandaté par cette dernière !!!
Avec 8 mains, et les deux gigantesques pieds multitâches de Super-Mimosa, nos trois reporters devraient mitrailler tout ce qui bouge et ainsi vous rapporter de fabuleux souvenirs.
En attendant, Super-Mimosa et Yampierre ont pris leurs quartiers dans un hôtel qui, a priori, ressemble plus à un hôtel de passe qu'à un palace parisien ... Le lit, pour deux, ferait environ ... 1m10 de large !... ce qui promet une nuit très câline hi hi hi !


A défaut de me trouver là où j'aurais rêvé d'être,
je scrute mes 3669 chaînes télé
pour vous dénicher tout ce qui commence
à déferler ce soir sur les écrans
en hommage à la formidable performance de François !
Un florilège ci-dessous








Quelques mots de connaisseurs pour nous aider à comprendre 
ce qui va se passer dans la tête du futur vainqueur ... c'est-à-dire ... 
NOTRE FRANCOIS Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Michel Desjoyeaux 
(Sur les sensations avant d’arriver)
« C’est important d’être dans sa bulle avant l’arrivée et si vous voulez qu’ils aient quelque chose à raconter demain, il faut les laisser un peu tranquille (rires). Ils doivent se préparer à basculer intellectuellement au retour à la civilisation et il faut leur laisser le temps de gérer ça. »

Marc Guillemot 
(Sur l’arrivée)
« Le retour sur terre est assez violent mais en même temps, on l’apprécie. On n’est jamais aussi en forme que le jour d’une arrivée de Vendée. On est tellement bien et tellement porté que rien que pour ça, ça vaut le coup de faire le Vendée Globe. Mais c’est vrai qu’ensuite, il faut 3-4 mois pour s’en remettre. » 
(Sur l’aide d’Alex Thomson à Jean-Pierre Dick)
« Le Vendée Globe, c’est aussi ça. Je trouve ça génial ce que fait Alex. C’est très fort et très intelligent de sa part. »




Les salariés MACIF à Niort ont eu la chance de suivre 
une visioconférence en direct avec François
Extrait du site de France 3 Poitou-Charentes


Le Rochellais Jean-Yves Bernot, 
qui a formé Gabart et Le Cléac'h,
revient pour nous sur les raisons de cette régate qui oppose 
les deux hommes en tête de course. 


L'est- pô mimi !!!


Le Rochellais Jean-Yves Bernot a formé les deux premiers du Vendée Globe aux difficultés de la météo océanique. 
Ils se sont rencontrés à Port la Forêt dans le Finistère, au Centre d'Entraînement à la Course au large qui a formé 8 des participants au Vendée Globe. Le météorologue Jean-Yves Bernot a outillé François Gabart et Armel Le Cléac'h pour leur donner les meilleures chances de vaincre.
Les meilleurs navigateurs français et mondiaux le fréquentent. Dirigé par le Christian Lepape, le pôle Course au Large de Port la Forêt n'en finit pas de former la nouvelle génération de marins. François Gabart et Armel Le Cléac'h l'ont longtemps fréquenté pour y apprendre les subtilités d'un métier qui repose sur la passion mais aussi sur l'acquisition de connaissances spécifiques, comme la météorologie. 


Deux marins d'excellence en tête du Vendée Globe. Vous avez remarqué très vite les qualités exceptionnelles de François Gabart ?

 « Oui cela ressort de l'ensemble de son personnage. Dans ses méthodes de travail et notamment ses capacités de réactions. Qu'il gagne ou qu'il perde, il s'appuie sur ses expériences pour avancer. Il est dans une dynamique. Avec Armel Le Cléac'h, ils ont une tête bien faite, une vraie capacité de synthèse. Ils savent s'entourer de gens de confiance et ils sont dans une attitude d'ouverture par rapport aux autres. »



Quelle différence cette nouvelle génération de coureurs a-t-elle par rapport à ses aînés ? 

 « Les anciens, comme Roland Jourdain, Michel Desjoyaux ou Bertrand de Broc étaient aussi très talentueux. Mais c'est une époque où ils quittaient l'école très tôt pour partir naviguer. Maintenant ils sortent de leur cursus avec des diplômes d'ingénieur. Ils ont une culture scientifique assez poussée et cela leur permet de progresser beaucoup plus vite dans leur domaine; ils gagnent en efficacité. »


Qu'apprennent-ils au pôle de course au large de Port la Forêt ?

 « Le directeur du centre, Christian Lepape, est partisan d'une seule théorie, qu'il pousse à l'extrême et qui doit être comprise par tous les élèves : c'est le partage et la collaboration. C'est une toute nouvelle culture dans un milieu où chacun avait l'habitude de garder ses petits secrets. Pour rester dans ce pôle, il faut accepter cette contrainte qui n'est pas facile à faire admettre. Les stagiaires disposent donc d'un tronc commun mais aussi de formations spécifiques dans des matières où ils se sentent plus faibles. Pour François Gabart, par exemple, qui n'avait jamais fait de tour du monde, il a fallu lui enseigner une culture océanique, c'était l'une des parties de mon travail. »



Pas de routeur, donc pas d'assistance météo autorisée dans ce Vendée Globe. Vous êtes intervenu en amont de quelle manière ?

 « Je leur ai appris mon boulot. Lire des cartes météo, les analyser, les comprendre et prendre leurs décisions ensuite. Ils mènent leur stratégie de course comme ils l'entendent et dans le même temps, on voit qu'ils empruntent des routes similaires. Je leur ai passé des outils pointus et des paquets de données pour qu'ils puissent naviguer proprement et efficacement. »



Ce Vendée Globe est-il joué ou Armel Le Cléac'h a-t-il encore la possibilité de gagner ?

 « Non rien n'est joué. Armel est un teigneux et il peut encore combler son retard. Les deux premiers attaquent le dernier bord de la régate et de fait, tout le jeu de François Gabart va être de contrôler Armel Le Cléac'h. Cela veut dire qu'il ne va pas prendre d'option radicale mais plutôt surveiller la navigation de son poursuivant pour ne pas se laisser déborder. Gabart doit cadenasser et il est très fort pour ça. Mais quelque soit le vainqueur, ce sera un magnifique marin et une superbe victoire. »

(Extrait du site France 3 poitou-Charentes)



"Mon tonton" Wavre et Mike Golding 
s'expriment sur la difficulté des autres marins 
à vivre le fait que le premier arrive aux Sables.
Du coup, j'ai décidé de continuer le blog 
encore quelques temps, pour suivre notamment mes préférés :
Jean Le Cam, Alessandro di Benedetto, 
Tanguy de Lamotte et Dominique Wavre

Dominique Wavre
(A propos de l’arrivée des leaders)
« Quand les leaders arrivent, ce n’est pas facile pour nous car on a l’impression que la course est terminée. C’est vrai que ça fait bizarre de se dire qu’il y en a qui seront déjà sous la douche pendant que nous, nous serons encore en mer. Je peux vous dire que ce sentiment est assez bizarre et il faut bien garder en tête que l’on est toujours en course. »

On en profite : une vidéo de Tonton au passage de l'équateur,
avec de magnifiques couleurs


Mike Golding
« Ce moment de la course est loin d’être mon préféré. Le vainqueur est près du but, il est en train de finir sa course et nous, en voyant ça, on n’a qu’une envie, c’est d’en terminer aussi avec tout ça. Je n’aime pas ça, mais j’ai largement le temps de m’y habituer.
J’ai reçu un email très gentil d’Alex Thomson qui, entre autres choses, reconnaît que si la Porte Crozet n’avait pas été rajoutée sur notre parcours, il serait encore à l’arrière avec nous. Je trouve que c’est très sympa de sa part de le dire. Il a de toute façon fait une belle course. Maintenant, tout ce qu’il nous reste à faire, c’est de ramener nos bateaux aux Sables-d’Olonne sans encombres. Je sais que je peux encore rattraper Jean, ce qui serait un vrai bonus. »




Alessandro Di Benedetto félicite François Gabart
« J'ai mis la dernière bouteille de champagne dans l'endroit plus frais du bateau, je vais la boire à l'occasion de l'arrivée du vainqueur de ce magnifique Vendée Globe. 12 skippers, 12 bateaux sont en train de faire à mon avis, des très beaux parcours. Extraordinaire, très belle et de très haut niveau la performance des leaders. Bravo! »


Alex Thomson explique pourquoi il a décidé de se dérouter pour rester aux côtés de Jean-Pierre Dick (rappelons que ce dernier navigue sans quille depuis plusieurs jours) ...
« Voici comment j’en suis arrivé à prendre la décision de rester aux côtés de Jean-Pierre Dick. Les prévisions météo annonçaient des vents violents, j’étais à 90 milles de JP et je ne m’imaginais pas le laisser dans de telles conditions à bord d’un bateau sans quille. Et puis pour moi, franchement, ce n’est pas un énorme effort. Mais vu que j’ai déjà été secouru par le passé, je sais à quel point c’est important d’avoir quelqu’un qui surveille vos arrières au cas où.

Je vais accompagner JP jusqu’à ce qu’il soit 100% sûr que son bateau tiendra. »



Le message qu'Alex Thomson a envoyé à Jean-Pierre Dick :

« Bonjour Jean-Pierre. La mer est de plus en plus grosse aujourd’hui. Je ne suis pas serein de te laisser naviguer seul alors que le vent va se renforcer dans quelques heures. Je vais empanner et venir te rejoindre, naviguer à tes côtés jusqu’à ce qu’on retrouve des conditions météo (vent et vagues) plus modérées au large des Açores. Je sais que tu n’as pas demandé d’assistance mais cela ne fera pas une grande différence pour ma course et de toute façon, je n’ai pas vu d’autres bateaux depuis quelques mois, je me sens seul ! J’espère que tout va bien pour toi, Alex »






... Et Jean-Pierre Dick remercie chaleureusement le geste remarquable d'Alex Thomson
(Sur le soutien d’Alex Thomson)
« C’est vraiment sympa de la part d’Alex. C’est un acte de courage parce qu’il s’est dérouté. Ce n’est pas facile pour lui parce qu’il est dans sa course aussi. Quelque part, je suis fier de lui donner ma troisième place. C’est un beau geste de marin de venir me soutenir au premier coup de vent.
Son message à Alex Thomson
"Merci beaucoup Alex. Ça me touche beaucoup. Je vais étudier la météo pour voir si je peux continuer à naviguer en toute sécurité jusqu’aux Sables d’Olonne. J’ai envoyé une photo avec un message pour toi : ‘‘ Alex, take this 3rd position with care ’’ (‘‘prends soin de la troisième place’’). C’est important pour moi ! N’hésites pas à m’appeler. JP » 


(Sur sa baignade de vendredi)
« J’ai eu une zone sans vent du coup, j’ai pris mon maillot, un masque et je suis allé voir mon safran. J’en ai profité pour faire un check complet et aussi profiter de l’eau. C’était extraordinaire de voir mon bateau de l’extérieur en plein milieu de l’océan. Ça fait penser aux vacances. Ça m’a fait beaucoup de bien car je savais que ça allait être rafraîchissant. Je n’avais pas pris la commande du bateau mais uniquement les caméras. En deux jours, je serai allé du haut du mât en bas de la quille, c’est plutôt sympa. »

100000 clics

« Salut salut,

BRAVO ! MERCI !!! Et ENCORE BRAVO ! Aujourd'hui, le compteur de la page www.initiatives-coeur.fr a passé la barre de 100.000 clics !

Merci, grâce à vous tous, 8 enfants ont déjà pu être sauvés par Mécénat Chirurgie Cardiaque !!

Continuez à cliquer et à faire passer le message ! Il me reste encore du chemin, on peut franchir les 120.000, 130.000 voir 150.000 clics... ça signifierait plus de 10 enfants sauvés qui m'attendent au ponton !!!

Les objectifs sont faits pour être dépassés. Je compte sur vous et merci encore de la part de ces petits enfants qui vont rentrer chez eux en pouvant vivre une vie normale.

J'ai besoin de sponsors pour partir en mer, ils ont besoin de vous pour rester sur terre...

J'ai fêté ça avec un petit verre de vin rouge au coucher du soleil. Fêtez bien les premiers et dites leur de cliquer ;-)

Bon weekend »



Une petite vidéo de notre dépressif préféré, Bertrand de Broc.
Attention, ça fait un choc : à la fin, il sourit ! ... Heu ... si si j'vous jure que c'est un sourire ! 





Vendredi 25 Janvier 2013








Une baleine s'est échouée 
sur une plage des Sables-d'Olonne !
J'vous jure que c'est pas moi !
J'vous jure qu'à mon éternel grand regret, 
je n'ai pas réussi à trouver un moyen 
d'aller m'échouer là-bas pour assister 
 contre l'avis des médecins 
au retour de François  !
C'EST PAS MOI !!!
Blague à part, c'est triste comme image ...


Et sinon, ben ça y est ! Mimosa a pris la route (ferroviaire) pour rejoindre les Sables ...


Dire que j'ai les boules est un euphémisme, ou un noeud d'fumiste, choisissez.
Dans la série "Cap ou pas Cap", ben faut croire que je ne suis toujours pas capable de digérer ce coup du sort et mon absence forcée pour aller fêter "l'arrivictoire" de François ...
Bref ...
J'ai donc chargé ... Super-Mimosa 
(et la Baronne si elle veut bien passer une nuit blanche) 
de jouer les reporters-photo à ma place, je lui ai confié tout mon matos et surtout ... la lourde tâche d'essayer d'attraper François Gabart (et vu la cohue et l'effervescence, cela risque de ne pas être une sinécure et de relever carrément de l'exploit !) pour lui remettre le petit paquetage de retour que je lui avais préparé ...




Désolée pour la tronche de zombie jauni ...
C'est tout c'que j'ai en magasin depuis 15 jours ...
"Noir Prodigieux" ... comme le prodigieux Vendée Globe réalisé par notre skipper



A droite, un condensé du journal de bord tenu sur le blog,
à gauche, non ce n'est pas un tampon ! ...
mais une clé USB à ajouter à son imposante collection,
et contenant quelques vidéos de Gazoline et ...
toutes vos photos d'encouragements 
et de Joyeux Noël des 2 concours !


Un tee-shirt de ma conception :
Ne "Vendée" plus : Le Globe est à moi !


Et un autre sur une idée et un très bon jeu de mots, comme d'habitude, de Thierry.



Mon p'tit bourru bougon vient de passer l'équateur, et, 
comme d'hab', fait offrande à Neptune ... et à son gosier !
J'adooooOOOOOooore !




Et dans la série des vieux lou-loups de mer,
une autre découverte pour moi, car toujours simple mais sympa, 
mon vieux tonton Dominique Wavre, simplement heureux d'être là !...




... puis, du même tonton Wavre,
un message super sympa pour soutenir Alessandro Di Benedetto et Jean-Pierre Dick.
Ya pas à dire, les marins ont un état d'esprit vraiment attachant.



... et s'il fallait une nouvelle preuve 
de cet état d'esprit épatant,
et de la solidarité entre les marins,
lisez les propos formidables d'Alex Thomson, 
concurrent direct de Jean-Pierre Dick,
qui a décidé de rester dans les parages de Virbac Paprec 3 
au cas où il aurait besoin de secours


Alex Thomson reste aux côtés de Jean-Pierre Dick

« J’ai désormais de vraies conditions dignes de l’Atlantique Nord, le vent est froid et la mer est à nouveau très agitée. Ces derniers jours, je me suis fait du souci pour Jean-Pierre Dick, qui navigue sans sa quille. Je devrais idéalement être plus au nord et à l’ouest que ma trajectoire actuelle pour prendre directement le chemin des Sables d’Olonne. Mais j’ai décidé de changer de trajectoire ce matin quand j’ai vu les conditions afin de rester aux côtés de Jean-Pierre jusqu’à ce qu’il en sache suffisamment sur son bateau pour prendre une décision au sujet de la suite à donner à sa course.
Un front va nous dépasser, Jean-Pierre et moi, cette nuit ou demain matin et je veux rester à proximité de Virbac Paprec 3 car il va y avoir beaucoup de vent et je veux être sûr qu’il ait quelqu’un à proximité en cas de problème. JP est un excellent marin et j’ai totalement confiance en ses capacities à naviguer come il le souhaite en toute sécurité. Mais je sais aussi que si j’étais à sa place, je serais bien content que quelqu’un surveille mes arrières quand les vents sont aussi forts que ceux qui nous attendent.
A aucun moment il ne m’a demandé de lui prêter assistance mais je ne veux pas continuer ma route et le laisser avant d’être certain que son choix est fait. Pour moi, la situation est très simple Si il a le moindre problème, je ferai de mon mieux pour l’aider et ce soir, une fois que le plus dur sera derrière lui au niveau de la météo et que je saurai que lui et le bateau vont bien, s’il décide de continuer, je reprendrai ma trajectoire initiale. Je ne veux pas être trop loin de lui au cas où quelque chose lui arriverait à cause des vents violents qui arrivent sur nous avant qu’il n’ait pu prendre sa décision. »



Des nouvelles de notre Italien charmeur, Alessandro Di Benedetto, qui se remet de sa fracture d'une côtelette ... et ne se laisse pas abattre, comme vous le constaterez à la fin de son message !


« Ma cote va mieux, je remonte au près dans une houle courte et gênante mais je n'ai pas de choix.
Je fais attention à ne pas forcer sur le bateau ni le gréement car c'est une "mer casse-bateaux...".
Le vent a forci hier dans l'après-midi et j'ai remplacé le solent par la trinquette, puis il a forci encore et dans la nuit j'ai dû prendre le deuxième ris à la grande voile.
La remontée s'annonce compliquée faute à la situation météo. Le moral va bien aussi grâce à toutes les pensées qui viennent depuis la terre, les mots des autres concurrents (aujourd'hui c'est Dominique Wavre qui m'a écrit) mais aussi la préparation de quelques gâteaux à bord.
Hier soir j'ai pu préparer un flan au caramel que j'ai terminé ce matin au petit déjeuner et des crêpes flambées. Important aussi la présence du soleil et le fait de pouvoir rester en tenue légère, sans combinaison étanche. »

Tanguy de Lamotte se croit en vacances et pique une tête !!!
Comme quoi, qu'on soit jeune ou vieux, beau ou tout moisi,
avec un masque de plongée, on a tous l'air con !!!

« Salut salut,
Après une fin de nuit magique où la mer était si plate que j'y voyais les étoiles filantes !!! Incroyable...
Puis un lever de soleil magnifique mais pas de vent ou très peu. Il commençait à faire chaud et du coup, je me suis baigné ;-)
J'en ai profité pour inspecter mon safran endommagé : il est plus abimé sur le côté que je ne pouvais pas voir sans aller dans l'eau mais ça va tenir, J'ai aussi regarder l'autre et la quille: tout va bien de ce côté là.
J'ai nagé un peu (j'étais accroché au bateau par un bout bien sur et le bateau n'avançait presque pas...), c'est beau un bateau rouge et blanc sur la mer bleue, c'est une des premières fois que je vois le bateau de l'extérieur...
J'ai vu deux petit poissons, ils ont du se demander ce que je foutais là.
Heureusement il n’y avait pas de galère portugaise à voile pendant ma baignade. C’est une sorte de méduse avec une voile et des filaments bleus qui piquent fort, mais je viens d'en voir en remontant à bord...
Hier, le haut du mat, ce matin le bas de la quille: c'est grand une IMOCA...
 
Bonne journée à tous, le vent revient et je suis rafraichi pour quelques heures ! »


Tanguy fait comme notre cobaye : à la baille !!!



Avec Tanguy, c'est comme les livres de "Martine à la plage",
"Martine à la cantine", "Martine au Bois de Boulogne", "Martine iroujoublan ?" ...
... donc ... on continue !

Et maintenant, Tanguy monte au mât (de superbes images)





Jeudi 24 Janvier 2013


Bonne Fête François !





Mercredi 23 Janvier 2013

Message de François


"Ola !

Deux petites photos :

- Coucher soleil. En fait c'est celui d'hier mais ce soir, je suis sûr que ce sera aussi joli. Voir peut-être un peu mieux...

- Clés USB. Depuis le début de la course, je trouvais régulièrement dans mes sacs quotidiens d'avitaillement des petites clés USB avec des photos, vidéos de la famille, des amis.... Et évidemment de la très célèbre société de production "Broken Arms TV" qui avait déjà surpris et émerveillé le milieu cinématographique il y a 4 ans pour 'Mich Desj'... Ils ont récidivé cette année pour mon plus grand plaisir !
Toujours est-il que j'ai un petit stock de clés USB maintenant.
J'organise une vente aux enchères à l'arrivée ???"

et une ch'tite vidéo de François itou !



FAUT-IL DE LA REUSSITE POUR GAGNER LE VENDEE ?

A quoi peut-on juger une victoire dans un Vendée Globe ? Au talent du marin, sans aucun doute. A la bonne performance du bateau, évidemment. A la réussite, probablement. Si à l’heure actuelle François Gabart se dirige vers une victoire de prestige dans l’Everest des Mers, il est possible que le skipper MACIF ait bénéficié d’une petite dose de chance pour arriver à ce résultat. Mais dire qu’une victoire dans ce tour du monde ne tient qu’à ce facteur-là serait exagéré. « La réussite dans un Vendée Globe, c’est comme dans tous les sports, c’est un brin de chance, explique avec beaucoup de recul Alain Gautier, vainqueur du Vendée en 1993. Sur 80 jours, il en faut pour passer à travers tous les aléas. On l’a vu pour Vincent Riou qui a un mètre près aurait pu continuer son tour du monde en évitant cette tonne. Dans ce cas-là, on ne va pas parler de réussite évidemment. Mais Vincent aurait eu de la réussite s’il était passé tout près d’une bille de bois sans s’en rendre compte par exemple ». Si elle n’a rien à voir avec le talent, la réussite peut en revanche être provoquée. « Il faut savoir saisir sa chance, c’est évident. Les grands champions savent le faire car il faut un grand mental. Armel et François sont deux grands champions ». Pas étonnant donc de voir les deux hommes se disputer la victoire.
La réussite dépend aussi d’une météo qui peut s’avérer décisive, notamment dans les endroits-clés tels que le pot au noir ou les Açores, comme l’explique Alain Gautier. « Quand on est leader, il peut y avoir un petit coup de frein qui fait que les poursuivants reviennent. Je pense qu’Armel espérait un scénario comme ça au niveau des Açores. Mais au final, la porte s’est ouverte plus que prévu et François a pu garder son petit matelas. Bien sûr, ça n’enlève rien au talent mais on voit que les conditions climatiques favorables sont un facteur de réussite certain ».

Le talent avant tout

Sur le papier, difficile de dire si François Gabart a bénéficié de plus de réussite qu’Armel Le Cléach. Les deux marins, dont le talent n’est plus à prouver, ont vécu une traversée du Pacifique quasiment bord à bord. Si le skipper de 29 ans a su trouver une brèche pour faire la différence par rapport à son vis-à-vis, il ne le doit pas au facteur chance mais certainement à sa grande science de la mer. « A la veille du cap Horn, François a réussi à glisser alors qu’Armel lofait plus sans doute pour aller vers le Chili. A ce moment-là, il n’y avait que quelques milles d’écart et François a réussi à créer un petit décalage d’une vingtaine de milles. Il a pu ainsi attaquer l’Atlantique sud avec une petite avance et aujourd’hui, ça va sans doute payer. Mais ils ont été tellement proches toute la course que je ne pense pas qu’on puisse parler d’une réussite déterminante dans la victoire finale », argumente le conseiller sécurité du Vendée Globe. Si on ne connait pas encore le nom du vainqueur de cette septième édition du Vendée Globe, nul doute que le gagnant aura à coup sûr réussi une performance exceptionnelle, à tous les niveaux.


Les remerciements d'Alessandro aux messages de soutien qu'il a reçus après sa blessure.
Décidément il est vraiment trop sympa avec son perpétuel sourire craquant !





Des nouvelles de Jean-Pierre Dick, toujours en course et toujours troisième à l'heure actuelle


Depuis lundi soir, Virbac-Paprec 3 navigue sans quille. Pour l’instant, sur la bordure de l’anticyclone, les éléments lui sont favorables pour continuer à progresser en toute sécurité. Mais une fois attrapé le train des dépressions dans le nord des Açores, ce sera une toute autre histoire : forts vents portants et grosses vagues. Aujourd’hui, les architectes de Virbac-Paprec 3 (Guillaume Verdier et le cabinet VPLP) planchent sur les meilleures options pour assurer la stabilité du bateau (configurations des ballasts, seuils de gîte à ne pas dépasser). Quoi qu’il arrive, et quelle que soit sa décision, « Jipé », encore à 1900 milles de l’arrivée, devra redoubler de prudence. Ce qui permettra tôt ou tard à Alex Thomson de s’emparer de la troisième place. Au classement de 16 heures, le skipper d’Hugo Boss n’était plus qu’à 130 milles du bateau bleu.
Malgré la perte de sa quille, Jean-Pierre Dick continue sa remontée périlleuse de l’Atlantique. Le skipper niçois tente de positiver même s’il sait que la suite de course ne tient qu’à un fil : « Pour l'instant je sens bien le bateau. Les nuits commencent à être longues, environ 12h. J'en profite pour me reposer. J'ai eu un grain ou deux cette nuit, j'ai réduit la voilure. Cela s'est bien passé. Je travaille bien sur l'équilibre de Virbac-Paprec 3 avec les ballasts et le matossage de mes sacs et des voiles à bord. J'étudie les meilleurs scénarios possibles à la table à cartes pour la sécurité du marin et du bateau. » 



Un message de soutien d'Alex Thomson, concurrent direct de Jean-Pierre Dick
« J’étais sous le choc quand j’ai appris que Jean-Pierre Dick avait perdu sa quille, je suis vraiment dégoûté pour lui. Il a fait une super course et vraiment, il ne méritait pas ça. Il a travaillé dur et il a réussi à préserver sa troisième place alors qu’il a été obligé de grimper au mat plusieurs fois. Heureusement que ça lui est arrivé ici et pas dans les mers du sud, ça aurait été plus dangereux. Ceci dit, JP va affronter des conditions difficiles pour aller vers les Açores, ils annoncent des vents jusqu’à 40 nœuds le 26 janvier.
Je ne m’attendais pas à voir des skippers rencontrer des problèmes de quille sur ce Vendée Globe. Bien-sûr, on sait qu’il y a eu pas mal de casses de quilles dans l’histoire de la classe IMOCA mais je pensais vraiment que désormais, ce type de problème était derrière nous. Le moment venu, ça pourrait être intéressant d’essayer de comprendre ce qui s’est passé exactement et pourquoi ces quilles, qui ont été créées par le même architecte naval, ont lâché. »





Mardi 22 Janvier 2013


Le rêve brisé de Jean-Pierre Dick ... et moi ...

Si l'on avait tendance à l'oublier, Jean-Pierre Dick vient brutalement de nous le rappeler. Le Vendée Globe est une question de performances de bateau, de talent de skipper ... et de chance.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) avait un rêve : terminer la course sur le podium et il était bien parti pour (troisième avec 200 milles d'avance sur Alex Thomson).
Moi j'avais un rêve : assister à l'arrivée de la course aux Sables, pour peut-être, en plus, fêter la victoire de François Gabart, et j'étais bien partie pour.
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Jean-Pierre Dick a pété sa quille.
Moi j'ai pété ma vésicule.
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Comme quoi les avaries techniques peuvent arriver n'importe quand, même aux meilleurs !...
A une semaine de l'arrivée, Jean-Pierre Dick se voyait déjà franchir la ligne sous les vivas de la foule venue l'attendre, et moi je me faisais une joie d'être parmi les privilégiés à pouvoir accueillir François aux Sables pour un jour extraordinaire qui resterait gravé dans nos mémoires respectives.
Ni Jean-Pierre Dick ni moi n'avions imaginé que notre rêve ... tomberait à l'eau aussi brutalement.
Nous voici tous les deux contraints à l'abandon.
Quelle ironie du sort...


J'avais déjà préparé mon p'tit balluchon pour les Sables, mon bonnet marin, ma parka, mes bottes en caoutchouc, mon string imperméable, et ma caméra.
Finalement je peux préparer mon ptit balluchon pour l'hosto, mon bonnet de nuit, mon peignoir, mes chaussons, mon pyjama de vieille, et la caméra du chirurgien.
Ce n'est pas le même trip, plutôt de mauvaises tripes ...
Si j'étais Caliméro, je dirais bien que c'est trop injuste.


Evidemment, ce qui arrive au grand Jean-Pierre est beaucoup plus grave que ce qui m'arrive. 
Pour lui, ce sont des années d'investissements, en temps, en travail, en argent, d'efforts, de mobilisation collective, qui sont en un instant réduites à néant. 
Pour moi rien d'aussi dramatique. Simplement un rêve qui sombre, et beaucoup, beaucoup de déception.

Je croise maintenant les doigts pour que la chance, cette satanée chance, si elle n'est pas avec moi, sera bien avec François, jusqu'au bout.


En avoir ou pas ...

C’est la hantise des navigateurs : ce qui arrive à Jean-Pierre Dick est comme une punition qui viendrait frapper l’élève qui vient de décrocher son tableau d’honneur. Alors que le podium semblait promis au navigateur niçois, il voit tous ses efforts anéantis par la rupture de sa quille. A quelques jours de l’arrivée, c’est un coup au moral porté à l’ensemble de la flotte et une incitation à la plus grande prudence.
Peu avant minuit, Jean-Pierre Dick a basculé dans un autre monde. La rupture brutale de sa quille va maintenant l’obliger à faire la part des choses, entre l’aiguillon de la compétition et ce que le bon sens marin exige. Continuer ballast remplis à ras bord est toujours possible.

Il existe maintenant quelques précédents qui font, en quelque sorte, jurisprudence. En 2005, c’est Mike Golding qui avait bouclé les derniers milles de course ainsi. En 2009, Roland Jourdain ralliait les Açores après plus de 800 milles de navigation dans des mers confuses. Toujours en 2009, Marc Guillemot sauvait sa place sur le podium après cinq jours à naviguer sur le fil du rasoir. Il reste plus de 2000 milles au skipper de Virbac-Paprec 3 avant d’arriver aux Sables d’Olonne. Mais les Açores sont à 800 milles de son étrave. Alors pourquoi ne pas tenter de se diriger vers l’archipel et d’évaluer à proximité, si le jeu en vaut la chandelle ? Deux paramètres seront déterminants : l’état de fatigue du bonhomme  et les conditions météorologiques à venir dans le golfe de Gascogne. Pour Jean-Pierre, c’est une autre aventure qui commence, mais sous ses airs parfois lunaires, il ne faut pas oublier que c’est un marin d’une incroyable ténacité, jamais aussi fort que dans l’adversité.

Message de soutien à Jean-Pierre Dick, de la part d’un autre malchanceux, Bernard Stamm
« Sincèrement désolé d'apprendre la rupture de la quille de Jean-Pierre. C'est vraiment frustrant, si près du but, après tout ces milles avalés, être stoppé de la sorte. Jean-Pierre a fait une course remarquable jusque là, avec visiblement des soucis techniques qu'il a su gérer. Avant le départ, je le plaçais comme un, si ce n'est le grand favori. Lui et son équipe ne méritaient pas ça. En tous cas, je leur souhaite beaucoup de courage pour la suite des événements et s'il y a besoin, je suis encore loin mais j'arrive derrière et suis hors course. Amitiés Bernard »




Une côte cassée pour Alessandro


C’est en quelque sorte l’effet domino. Depuis deux jours, rien ne va dans le bon sens pour Alessandro Di Benedetto. Le skipper de Team Plastique enchaîne les mauvaises surprises. Hier au soir, c’est son grand spinnaker qui explosait en ne laissant en tête de mât, qu’un morceau de têtière et le sac de la chaussette à spi. Le skipper franco-sicilien se voyait contraint de monter une nouvelle fois en tête de mât pour dégager ce qui restait de la voile d’avant. Puis, au milieu de la nuit, alors que le navigateur tentait de se reposer, le bateau partait brutalement à l’abattée. Obligé de sortir en catastrophe, Alessandro ne voyait pas l’écoute de grand-voile revenir dans un deuxième empannage incontrôlé. Il se prenait le palan d’écoute en pleine figure et projeté dans le cockpit, se fracturait une côte dans le choc. Dans la manœuvre, le petit spinnaker, qui avait été posé sur le pont, passait à l’eau. La vie en rose d’Alessandro s’assombrit profondément. Rien ne l’empêche, a priori, de poursuivre sa route, mais son parcours risque de devenir autrement plus difficile, entre un bateau qu’il ne pourra pas toiler à sa convenance et la douleur qui va le tenailler pendant plusieurs jours. Mais surtout, Alessandro perd le contact avec Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) qui continuent de filer au portant, à bonne allure vers le nord.


«  Il y a un peu plus d'une heure, vers 3hTU, j'étais en train de me reposer quand le bateau s'est couché d'un coup sur le côté bâbord (je pense à une vague qui a provoqué un empannage). J'étais sous solent et deux ris grand-voile. Je suis sorti pour remettre en place les choses. J'étais en train de mettre à l'eau le safran bâbord quand une autre vague a secoué le bateau et a fait passer la grand-voile sur tribord, j'ai reçu l'écoute de grand-voile sur le côté droit du visage et je suis retombé sur le thorax côté gauche. J'ai affalé presque complètement la grand-voile pour changer d'amure.
Bilan : une petite coupure à la base de la narine gauche que j'ai refermée avec du stéril-strip et une côte cassée selon le Docteur Chauve. Malheureusement, j'ai perdu une autre voile (le petit spi) car elle était à l'extérieur dans un sac pour compenser la gîte et elle a été balayée quand le bateau s'est couché. Il sera difficile de manœuvrer avec la douleur. Bonne journée, Alessandro ».
Contacté au téléphone ce matin, pour le moment, il tente de récupérer et de se reposer. Déjà très fatigué par les deux montées au mât, sans dormir depuis 48h, Alessandro garde le moral malgré la douleur et la fatigue.



Le message de soutien de Tanguy de Lamotte à Alessandro



Une vidéo de mon p'tit bourru préféré Jean Le Cam ...
... et surtout ne manquez pas son autre vidéo, irrésistible,
 dans "Mais y sont fous ces skippers qu'ont pas peur !"





Pour ceux qui l'auraient zappée, et pour ceux qui ne travaillent pas chez nous,
ma 2e chronique publiée 


HISTOIRES DE CAPITAINES, DE CAPS, ET DE … PAS CAP !

Nombreux sont les aventuriers des mers à peupler l'histoire comme notre imaginaire.
De grands explorateurs, comme Christophe Colomb, Magellan ; des marins d'exception comme Surcouf, Alain Colas, Loïck Peyron, Michel Desjoyaux, Eric Tabarly ou ... Popeye !... et les grands capitaines aventuriers, Achab, Haddock, Jack Sparrow, Corto Maltese, sans oublier le Roi de la navigation parmi les icebergs, le Captain Igloo bien sûr ...! 

A bord de MACIF, toujours dans le trio de tête depuis le départ et le plus souvent premier, François Gabart inscrira-t-il à son tour son nom au Panthéon de ceux qui ont marqué la course au large ? A en juger par son épatante première moitié de Vendée Globe, il semble en tout cas en avoir l'étoffe, le mental et les épaules. Car au delà de la performance technologique des bateaux, c'est la performance humaine qui impressionne et nous renvoie à notre triste condition de petits terriens plaintifs. 

Là on parle de courage et d'aventure, la vraie avec un grand A. 
On parle de grimper au mât (29m tout de même) quand certains ont déjà le vertige en montant sur un tabouret pour changer une ampoule ! 
On parle d'aller affronter seul les mers hostiles, quand d’autres ont déjà du mal à boucler sans haut-le-coeur le tour du marais poitevin en barge, ou de Paris en bateau mouche ! 
On parle de supporter des températures extrêmes, dans un bateau sans isolation, quand certains ont l'impression de partir en expédition dans le grand Nord lorsqu'ils poussent la porte du bureau le lundi matin et qu'il fait 17° ! 
Et on parle de solitude et de courage, quand il s'agit de se recoudre la langue comme de Bertrand de Broc en 1992, d'attendre les secours pendant 3 jours avec une fracture du fémur comme Yann Eliès en 2008, ou cette année comme Bernard Stamm obligé de jouer les apprentis dentistes, pendant que certains d'entre nous appellent le SAMU et le GIGN dès qu'ils se coupent le doigt avec une feuille de papier !

Pour Gabart, tout cela, ce n'est pas la mer à boire ! Donnez à François un bon bateau et 48 tablettes de chocolat noir, et le bonhomme endurera tout avec un flegme impressionnant, et, dans les yeux, l'étincelle de celui qui accomplit son rêve. Quatre océans, les 40e rugissants, les 50e hurlants, le cap Horn, les icebergs de l'Antarctique ... autant de zones mythiques que François vient de découvrir, et surtout dont il vient de triompher avec brio.
Tout au long d'un mano a mano exceptionnel avec Armel le Cléac'h, l'un des grands favoris de la course, notre skipper aura passé le fredoutable cap Horn, le 1er janvier. Et en leader s'il vous plait, avec à ses trousses la horde des 11 autres skippers encore en compétition (déjà 8 abandons depuis le départ) !!!

Lors des 10 derniers jours de l'année, François semblait avoir volontairement mis en sommeil sa communication, afin de se concentrer sur une navigation rendue difficile par des conditions climatiques exécrables et la présence d'icebergs, ainsi que pour limiter les infos dont auraient pu profiter ses adversaires. Mais juste après le passage du Horn, on a retrouvé un François volubile et enthousiaste, dont le sourire rayonnant trahissait non seulement son intense plaisir d'être arrivé là, en tête, mais aussi ses immenses espoirs pour la fin de course ...

Alors qu'au départ le 10 Novembre, nous aurions tous signé pour qu'il boucle simplement son tour du monde, François Gabart, bizuth de l'épreuve et plus jeune skipper encore en course, est en train de bluffer tous les spécialistes par son culot et sa maîtrise. 
Du coup, l'on se prend maintenant à rêver d'un retour aux Sables d'Olonne en vainqueur, et que ce jour retentissant en termes d'image, soit proclamé à jamais jour férié pour tous les salariés MACIF !




Dimanche 20 Janvier 2013


Interview de Kito de Pavant 
(contraint à l'abandon dès la 1e semaine de course après une collision avec chalutier=

« Le duel que se livrent François Gabart et Armel Le Cléac’h, est-ce quelque chose d'étonnant ?
Que deux bateaux soient très, très proches dans la ligne droite, c’est un scénario qu’on avait imaginé depuis longtemps. Et finalement ce n’est pas très étonnant que ce soit ces deux-là. Je les connais bien, ça fait depuis 2000 que je cours contre Armel et 2006 contre François. Je connais leur potentiel, leur gnaque, leur détermination et surtout leur talent. Ils ont aussi des supers bateaux et de très bonnes équipes. Mais il faut aussi avoir un peu de réussite pour traverser toutes les mailles du filet. Ils m’agacent beaucoup ces gamins car j’aimerais bien être à leur place (rires). Je suis un peu jaloux de tout ça.

Peut-on encore avoir une surprise à l’arrivée ?
Ah oui, oui, oui ! Tout est encore possible, la preuve avec la première semaine. Plus ils vont se rapprocher des côtes européennes (Espagne, Portugal...), plus les dangers seront nombreux. Ils commencent aussi à être fatigués, et il va  y avoir des coups stratégiques à jouer. Car comme la météo annonce de meilleures conditions que celles initialement prévues, il semblerait que l’anticyclone laisse passer tout le monde à grande vitesse. Il peut encore y avoir des surprises.

Avez-vous été marqué par l’aventure d’un des skippers en particulier ?
Ils font tous une course très différente les uns des autres. Alessandro (Di Benedetto) et Tanguy (De Lamotte) sont ceux qui me paraissent les plus enthousiastes sur leur tour du monde et ça fait plaisir à voir. Alors que les deux premiers ne sont pas très drôles à regarder (rires). Mais eux, ils sont dans leur truc, c’est très différent. Je trouve Alessandro et Tanguy très attachants dans leur façon de partager leur aventure. Et au milieu de la flotte il y a des déceptions. Jean (Le Cam) par exemple, qui aimerait bien être ailleurs. L’Atlantique, c’est long à remonter et encore plus quand on est frustré par sa position qui n’est pas celle qu’on avait l’ambition d’avoir. Ça aussi ça se sent dans leur façon de communiquer et de dire les choses. Un Vendée Globe, c’est long. Bien que celui-ci soit particulièrement court, les bateaux sont usés, et les bonshommes aussi. »



Une nouvelle vidéo pour les sujets au vertige !
Alessandro Di Benedetto grimpe au mât ...
... en 3 épisodes

Episode 1


Episode 2

Episode 3




Vendredi 18 Janvier 2013


Alessandro Di Benedetto savoure sa belle aventure ...


... et nous envoie de belles images des îles du Cap Horn





Jeudi 17 Janvier










Des nouvelles de notre Niortais, Bernard Stamm, touché mais - heureusement - pas coulé, et qui continue sa remontée hors course, vers les Sables-d'Olonne.
 « Les conditions se sont nettement améliorées et j’ai pu récupérer un peu de mes péripéties pacifiques. Quand on peut utiliser le potentiel du bateau, c’est un bonheur. C’est un bateau qui demande beaucoup d’efforts. Je n’ai pas réglé mon souci de colonne qui complique un peu la navigation. Mais une fois les voiles établies, c’est sympa. J’ai 170 litres de gazole, donc je ne devrais pas avoir de problèmes d’énergie jusqu’à l’arrivée. Je caresse mon moteur dans le sens du poil, c’est capricieux ces petites bêtes là. Je continue à voir où sont mes camarades, je fais ma petite course à moi. Comme je n’ai pas de pression, je tente des choses que je ne ferais pas en course. J’ai eu quelques contacts avec Dom, mais sinon je ne veux pas déranger mes camarades en course. Je ne veux pas les embêter… »




Brrrrr ... décidément .... y m'colle des frissons dans l'dos Bertrand de Broc !
Admirez ces belles images,  (Véronique) sans son, et surtout,
le côté bavard "tais-toi tu nous saoules maint'nant!" du skipper !...
Un p'tit cadeau de récompense à celui ou celle qui me dira 
à quel moment de la vidéo Bertrand de Broc grince des dents 
dans ce qui ressemble à un ... sourire !!!
C'est ça un vrai marin ombrageux et rugueux ! 
Encore heureux qu'on sache qu'il aime la mer et ce qu'il fait parce que sinon, 
on pourrait penser que c'est un serial killer embarqué à bord d'un navire de plaisance, 
qui s'apprête à égorger, découper et dévorer tous ses occupants !!!
Brrrrrrrrrrrrrr j'vous disais !





Jean-Pierre Dick ne serait-il pas "mâtoïnomane" ?
A en croire sa ... 7e montée au mât depuis le départ, c'est une évidence !
Jean-Pierre Dick est addict et, comme Fifille, "adoooOOre grimper au mât ...",
et quand on est sait ce que veut dire "dick" en anglais, ce n'est finalement pas si étonnant ...

Heu... encore une fois ... il est bizarre Dick ...
y m'colle à moitié les jetons on a vraiment l'impression quand il parle,
qu'il est passé à l'ouest, mais alors loin loin loin de nous ...


Youpiiii ! Mon autre p'tite chouchoute anglaise, ma grande idole Ellen mac Arthur,
pose une question à Tanguy de Lamotte !
Quel dommage qu'elle ne participe pas cette année ...






Mercredi 16 Janvier


François a chaud ... juste avant d'arriver au pot au noir






Armel Frizouille Le Cléac'h en petit slip de bain,
célèbre Neptune au Champagne





Mardi 15 Janvier 2013

Cholie coupe de cheveux ma foi François, heu ...

Le bulletin scolaire du jour

François Gabart n'a pas le temps de s'amuser. En tête de la flotte, le skipper de MACIF est en pleine révision pour ses partiels de janvier. Il s'explique dans un mail reçu ce lundi.
« François, qu'est-ce que tu faisais ce week-end, on ne t'a pas vu à la soirée ?
- Ben, non, je révise. Je suis en plein milieu de mes partiels de janvier... J'ai potassé mes roadbooks. J'ai lu et relu Bernot, Mayençon et compagnie. Révisé mes prévisions d'ensemble, retravaillé mes polaires, affiné mes routages...
J'ai déjà eu un premier exam’ début janvier, juste à la rentrée, avec Mme Saintelaine. Bon ça s'est plutôt bien passé, j'ai eu une super note. Mais c'était un petit coeff... Là j'ai encore le TP noté en double, avec mon pote à la noix, à la fin de la semaine. Pas grand-chose à réviser, il faut y aller la tête reposée, et ça devrait bien se passer...
Par contre pour la dernière épreuve, la semaine prochaine, là il faut bosser ! C'est la matière principale avec un prof que j'aime bien, M.Assore. C'est un gros coeff, toute mon année se joue là. Et j'ai vraiment pas envie d'aller à l'oral de rattrapage, comme ça je pourrai profiter des vacances de février au ski… ! »


Alessandro, touchours, touchours, heureux !



Comment vont nos marins ?

Séquelles des mers du sud, changements climatiques, chocs à bord.
Quel est l’état de santé des navigateurs après plus de soixante jours de mer.
Extraits choisis de quelques réponses.


Dominique Wavre (Mirabaud)
« Cela va bien. Je me sens étonnamment en forme, comme ça m’était rarement arrivé. Mis à part quelques crevasses sur les mains, je vais bien. Je dors bien, j’ai la patate, ça pourrait continuer encore un moment. »

Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets)
« Quand j’y réfléchis, je n’ai rien. Le seul point noir, c’est l’état de mes pieds. Etre en permanence dans mes bottes pendant près de vingt-cinq jours, ce n’est pas l’idéal. Vivement que l’on revienne vers des latitudes plus tempérées. »

Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3)
« On est un peu moins alerte qu’au début. Heureusement qu’on est parti avec une excellente condition physique, car c’est quand même une course éprouvante. Ce qui m’étonne, c’est que malgré les chocs, personne ne se soit blessé. Comme quoi, les marins sont bien préparés et sûrement prudents. »

Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur)
« Dans l’ensemble, ça va. Notamment les mains qui sont dans un état plus que correct. Je me sens un peu plus léger au niveau des jambes. Heureusement que j’ai fait beaucoup de course à pied et de vélo avant le départ pour renforcer les muscles du bas du corps… »

Arnaud Boissières (AKENA Vérandas)
« Là, je suis un peu fatigué de ma nuit, car je n’ai pas cessé de manœuvrer. Mais sinon, j’ai la forme. J’ai juste découvert un gros bleu à la cuisse, mais je ne sais même pas comment je me le suis fait. Comme quoi, on peut faire avec. »

(Article extrait du site officiel du Vendée Globe)





DES NOUVELLES DE ...

Dominique Wavre (Mirabaud)
(Sur les conditions)
« Je vais très bien avec le soleil. Au niveau du vent, il est aux abonnés absents. On n’avance quasiment pas mais il faut prendre les choses du bon côté. Il fait bon, les affaires sèchent à bord du bateau. On est plusieurs dans la même situation, il faut garder le moral même si c’est très désagréable cette zone de pétole en haute mer. »
(Sur la chaleur de l’Atlantique)
« Pouvoir sécher les affaires, enlever les bottes, ça fait un bien fou. On a cette impression de renaissance après 40 jours dans le froid. Il faut profiter de tous ces instants et prendre au mieux ce qui nous vient. Il faut faire abstraction des mauvais côtés. Pour ça, j’écoute un peu de musique et je me fais du café. Mais je suis super heureux de ce que je vis. »

Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur)
(Sur son passage du cap Horn)
« Ça fait plaisir, tout va bien. Je suis heureux, c’est vraiment génial. Hier (lundi), c’était des conditions typiques du cap Horn avec 30 nœuds et une grosse mer. Ce matin, j’ai réussi à voir les îles donc c’est génial. Maintenant c’est tout calme et on glisse bien. Ça a vraiment été un super cap Horn. »
(Sur son bilan après le cap Horn)
« J’étais vraiment content de voir la terre car on sait qu’on fait le tour de quelque chose avant de rentrer. J’étais super heureux de connaitre enfin l’Indien et le Pacifique. J’ai découvert des choses extraordinaires même s’il y a eu des moments difficiles. Je suis très content et il faut que ça continue comme ça. La course est prenante et je vais tout faire pour rattraper Bertrand de Broc. Je ne vais pas ralentir. »




Lundi 14 Janvier 2013

Magnifique coucher de soleil pour notre p'tit bourru Jean Le Cam
qui se plaint de la pétole !...



Par contre, ça file pour Alessandro !






Dimanche 13 Janvier 2013


Du soleil plein les yeux de François




Samedi 12 Janvier 2013

Plus ça va plus Alessandro Di Benedetto m'attendrit.
Autant les footeux italiens me tapent sur le système,
autant lui, avec son sourire de gamin, ses yeux qui plissent de bonheur et s'émerveillent ...
franchement il est super attachant, et j'espère qu'il arrivera aux Sables.

Aujourd'hui, Alessandro a des bébêtes !...


Arnaud Boissières imite Gazoline en se prenant des seaux d'eau dans la tronche !
Personnellement, je trouve que ses trucages sont beaucoup moins bien faits que les nôtres !



Tanguy de Lamotte se met à la couture.
Je vais donc lui envoyer mes robes pour qu'il me fasses mes ourlets de naine.



Jeudi 10 Janvier 2013


Belles images d'Arnaud Boissières,
qui, en plus, aperçoit Javier Senso au loin !




"Ça va super bien. Il fait super beau et figurez vous que j’ai un Espagnol (ndlr : Javier Sanso) sous mon vent. Après le cap Horn, il a fait à peu près la même route que moi. Du coup, vu que le temps s’est dégagé, j’ai aperçu mon petit chorizo espagnol avec sa pointe rouge.
Au passage du Cap Horn dans la brise et grain, j'ai eu une discussion entre amis avec le gars du sémaphore local!!!!! passage du cap photo ,video etc etc, puis appel a la vhf : Akena Verandas from crusing machin chose !!!! J’ai été surpris par un paquebot de croisière. Il m’a appelé et il m’a dit qu’il faisait une croisière au niveau des Malouines. Il savait que j’étais Arnaud Boissières et que je faisais le Vendée Globe. Il m’a demandé si j’allais bien, si j’avais bien tout à bord alors qu’eux avaient piscine, sauna, restaurant, etc... Mais ils ne m’ont même pas fait envie. Par rapport à ce que je vis, ce n’est pas du tout la croisière s’amuse. Sous le vent un gros paquebot de croisière, re discution : Yes we have swimming pool on board, two bars, one discothèque, patati, patata.Ok, bien moi j'ai un chorizo aux fesses et un chocolat suisse qui me démangent. Bref, il n’a rien du comprendre, mais a bien rigolé. Il a retransmis ce que je disais au salon!!! Ils étaient bien au courant du Vendée Globe et connaissaient même mon nom. C'est un coup à vendre une véranda ça ! L'équipage m’a souhaité bonne route et a fait deux trois pouet pouet avec sa machine a vague!!!!! Ils vont leur faire payer l'option "voir un concurrent du Vendée Globe." 



Mon p'tit bourru Le Cam voit des phoques partout !
Et accessoirement de belles images des ïles Falklands ou Malouines
"Pas de rouge à lèvres, pas de rouge à z'ongles, natures, mais belles" !


Des nouvelles d'Alessandro Di Benedetto

« Je suis en train de vivre quelque chose de formidable »

Sur le plan physique, Alessandro Di Benedetto n’a pas eu à toucher à la trousse à pharmacie pour le moment et récupère du manque de sommeil des dernières semaines : « Vitamines, surtout vitamine C et sels minéraux pour les efforts et les fortes transpirations liées aux manœuvres. Souvent les manœuvres sont si intenses qu’à la fin je dois changer tous les sous-vêtements car ils sont trempés. Il faut donc compenser la perte des sels, et bien m’hydrater avant et après. » 
En revanche, il avoue qu’il ne serait pas contre un peu de nourriture fraîche et qu’il aimerait pouvoir nager dans de l’eau chaude et courir un peu pour se dégourdir les jambes, qui ne travaillent pas beaucoup sur un 60 pieds.
Enfin, après deux mois en mer, le skipper de Team Plastique est très satisfait de sa course jusqu’à présent. 
« Depuis la terre, on me dit que je tiens des moyennes qui sont historiques pour le bateau et ça, pour moi, c’est vraiment très bien, confie Alessandro Di Benedetto. Je ne suis pas un coureur professionnel sur 60 pieds donc je suis vraiment heureux de tenir ces moyennes et l’écart avec les bateaux qui me précédent aurait pu être beaucoup plus important. On raconte une belle histoire, je suis en train de vivre quelque chose de formidable que j’essaye de partager au maximum et d’un autre côté, on se sent en course. » Le sourire dans la voix d’Alessandro en témoigne, il est heureux. Et il peut l’être.
(Articlre de Grégoire Duhourcau, extrait du site officiel du Vendée Globe)




Mercredi 9 Janvier 2013


"Chez Gastro ya tout c'qu'y faut
vomi et gros popo,
Gastro Gastro Gastrorama-a-a
Un choix pareil y faut voir ça "

Salut mes p'tits potos ! Désolée de vous avoir abandonnés pendant 4 jours mais ...
Je vous ai fait des infid
élités pour vous tromper avec ma nouvelle meilleure amie ...
... Ma bassine !...
qui m'a courageusement accompagnée 24h/24 pendant 4 jours non stop !

Faut dire aussi que j'ai de mauvaises fréquentations ... 
Samedi matin, je n'ai rien trouvé de mieux que d'aller faire le marché dans cette bonne ville de Rueil-Malmaison. Quelle erreur !
Je suis sûre que c'est l'espèce d'intégriste religieux qui m'a tendu son tract pour la manifestation contre le mariage pour tous, qui m'a refilé la gastro ! J'ai eu beau lui refourguer aussi sec en lui disant que je ne voulais pas me salir les mains avec son torchon d'arriérés, c'était trop tard ! Il m'avait déjà refourgué sa gastro !
Après ça, j'ai continué en beauté en croisant chez le fromager, les Prince William et Kate Middleton de Rueil-Malmaison, Patrick Ollier et Michèle Alliot-Marie ! Je ne sais pas si c'est le début de la gastro foudroyante mêlée à l'odeur de fromtogomme mais j'ai eu du mal à réprimer un premier petit burp !...
Et j'ai bouclé la boucle en apercevant Hou Hou à sa fenêtre ... à qui, évidemment, j'ai fait Hou hou de ma voiture, en souvenir du "bon vieux temps" où il me pourrissait la vie !
Après une matinée comme ça, tu m'étonnes que, dès le soir même, je sois tombée malade !!!

Tout ça pour dire que, ce soir ça commence à aller un peu mieux donc j'en profite pour tenter de rattraper mon retard et remettre à jour toutes les rubriques du blog.
Au moins en mer, nos skippers ne risquent pas de se faire refiler ce genre de petits virus vicieux par des gens mal intentionnés !!!

Allez hop ! Sans transition, le Tweet de Ségolène Royal !



Dominique Wavre escorté par les dauphins !


Images de la voile de Tanguy de Lamotte traînant dans l'eau
(la voile hein ! Pas Tanguy !)




Mardi 8 Janvier 2013


Mon p'tit père bourru Jean Le Cam "en a plein l'..." !!!


Belles images de Tonton Dominique Wavre 
(c'est vrai moi plus ça va plus y m'attendrit Dominique Wavre !
On dirait un oncle un peu farfelu qu'est parti faire un tour du monde !)



2 Messages du chouchou de Torototorrrr

Javier Senso


 « Tout va bien, même si on est tous très fatigués après 60 jours de course, je suis bien content de pouvoir dire que le bateau est en un seul morceau et le moral reste au beau fixe. C’est cool, tout va bien!

J’ai hâte de laisser le cap Horn derrière moi. Comme je n’ai plus de radar à bord, j’ai donc demandé à AKENA Vérandas - qui est juste devant moi – et à CLS de me prêter leurs yeux ! J’ai besoin de savoir s’il y a de la glace devant.

Je vais raser ma barbe après le passage du cap Horn ! Elle est devenue beaucoup trop longue mais c’est plutôt bien d’avoir ce genre de barbe dans les conditions actuelles, ça me tient chaud, particulièrement avec le temps qu’il fait en ce moment. Dès qu’il fera plus doux, je n’en aurai plus besoin. »



« Bonjour à tous,

J’ai pu apercevoir Akena brièvement, la première chose que je vois en 2 mois, autre que des baleines, de l’eau, ou des oiseaux.

C’était bien de me retrouver avec quelqu’un à ces latitudes. J’ai laissé Cali me doubler dimanche juste pour qu’il prenne une photo d’Acciona. Je savais que ça allait lui faire plaisir (c’est une blague !!!) il m’a dépassé car il avait une bonne météo depuis 10 jours, il a fait de bons choix tactiques, pour ma part, j’ai eu aussi des petits soucis à bord, mais ce ne sont pas des excuses.

Nous nous sommes parlés sur la VHF hier, on a rit un moment. Je l’ai félicité pour sa belle remontée mais j’espère que ca ne va pas continuer, et que je vais me retrouver devant un petit peu.

La météo ne semble pas dramatique jusqu‘au Cap Horn en matière de vent fort, ça semble plutôt mou avec des vents d’ouest qui vont me faire empanner plusieurs fois. C’est pourquoi je me dirige Sud, pour avoir un meilleur cap et une route directe  quand je déciderai d’empanner. J’espère que ça va fonctionner et que je pourrai regagner un peu sur les autres devant, et m’échapper de Cali.

Après le Horn, ça n’a pas l’air mal. On pourrait arriver rapidement, du moins jusqu’aux Malouines, ce serait déjà une victoire…… Après la loterie commencera…. »






Lundi 7 Janvier 2013


Alessandro remercie tous ceux qui ont pensé à son anniversaire !
... avec, en prime, un choli narc en ciel !


« Bonjour,


Ça fait vraiment plaisir de lire tous les messages envoyés par les gens, merci encore, il faut tous les remercier de ma part, les salariés, le public, les amis, les gens des Sables, les opérateurs des médias, télés, radios, journaux, etc., car ils sont vraiment gentils quand nous avons des contacts.

Merci, bonne journée et bon travail à vous ! »



Dominique Wavre (SUI, Mirabaud)
« La mer est toujours croisée mais elle est moins haute, ça s’est un peu arrangé. Le bateau enfourne encore un peu et la stabilité n’est pas extraordinaire. Mais on est à 20 nœuds au lieu de 30 donc c’est plus facile. On fait route vers le cap Horn, je pense y être dans 48 heures.
Je suis en pleine forme. J’ai bien pu roupiller cette nuit, un peu par hasard car je n’ai pas entendu mon alarme. C’est la première fois depuis le début du Vendée que je dors 3h d’affilée. Mais c’est bien car il faut du sommeil dans ces moments-là. Dans ces zones, notre physique est soumis à des conditions très difficiles. Mais 3h d’affilée, c’est une faute professionnelle. (rires) »


Jolies couleurs sur Synerciel



Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)
« Le bateau est rangé, c’est en ordre. J’ai rangé les bouts de scotch et ficelle. J’ai remis le genak et la grand-voile, j’ai fini mon empannage un peu bizarre. Là je suis sur la route avec un vent parfait pour aller à la prochaine porte. »
(Sur sa réparation de grand-voile)
« On est les ingénieurs multifonctions mais effectivement de temps en temps, la mécanique ça peut être de la couture par exemple. Il faut savoir faire un peu de tout. C’est important d’avoir de l’expérience dans ce domaine.
La manœuvre la plus fatigante, c’est sans doute de hisser la grand-voile avec trois ris. Ça représente 50% de la grand-voile à hisser d’un coup. Du coup c’est un peu plus dur. Mais physiquement, ça va bien. Je prends souvent le temps la journée de faire quelques exercices pour entretenir les parties de mon corps qui ne travaillent pas lors des manoeuvres. »





Dimanche 6 Janvier 2013


JOYEUX Z'ANNIVERSAIRE ALESSANDRO !

Soleil et albatros pour fêter ça !






Samedi 5 Janvier 2013

Tanguy de Lamotte et NAO 
souhaitent un Joyeux Z'Anniversaire à
Alessandro Di Benedetto






Vendredi 4 Janvier 2013

Une nouvelle vidéo pour les sujets au vertige ...
Jean-Pierre Dick grimpe au mât, c'est une spécialité récurrente chez lui sur ce Vendée Globe !




Jeudi 3 Janvier 2012


François Gabart profite d'une accalmie pour explorer la coque de MACIF



Message de Tanguy de Lamotte, pris dans la machine à laver !

Salut,
Journée rapide mais inconfortable à bord d'Initiatives-cœur avec 30/35 nœuds de vent au travers !
Sur le bateau, c’est bruyant et mouvementé. il penche beaucoup et traverse les vagues avec force. C’est un peu comme si vous restez dans votre voiture pendant le lavage automatique et que quelqu'un vous rentre dedans toutes les 30 secondes alors que vous êtes installé dans un pouf dans lequel vous êtes toujours vautré mais plus ou moins à l'aise. Sinon, des grands "slurp slurp" de l'eau qui s'écoute dans le cockpit, des "plouf ppffssshhh" des vagues qui recouvrent la cabine, les "boing dong" des caisses et du matériel qui sursautent à chaque vague...
C’est presque musical mais c'est plutôt un tintamarre dans une machine à laver !
Alors, j'ai sorti mon casque antibruit: il diminue activement le bruit ambiant et ça fait drôlement du bien !
On dirait qu'on a la tête dans une bulle de verre comme les astronautes et qu'il y a moins de vent mais ça permet toujours de "sentir" les mouvements du bateau et donc de savoir comment ça se passe. C’est étrange d'ailleurs car les deux critères sont souvent associés : le bruit et le mouvement donc c'est une analyse différente lorsqu'il n'y en a plus qu'un.
Mais ça ne dure pas longtemps. Ça serait sympa de pouvoir aller aux toilettes et cuisiner sans que ça bouge trop...
Je ne me plains pas car on avance vite. J’essaie juste de vous décrire l'ambiance à bord !

Bonne journée à tous !
Tanguy





2 Janvier 2013


Un 6e enfant opéré via Initiative Coeur




1er Janvier 2013


Les voeux de François ...

... Et notre façon à nous de fêter la fin de l'année,
et de vous remercier de nous suivre !




De l’avis unanime des skippers, les mers du Sud n’auront pas été de tout repos.
Arnaud Boissières embourbé dans un brouillard assez dense, Jean-Pierre Dick enquiquiné par l’humidité ou encore Tanguy de Lamotte frigorifié par des températures à peine supérieures à 5 degrés. Bref, pas un temps à faire un barbecue ! Cependant, à quelques heures du Nouvel An en France, l’ensemble de la flotte a bien l’intention de mettre les petits plats dans les grands pour le réveillon. Petit tour d’horizon.


Jean Le Cam (SynerCiel)
« Le nouvel an habituellement je le passe avec mes amis, autour d’un bon repas. Là je n’aurai que le bon repas, mais c’est déjà pas mal. A choisir entre un ris de veau et des petites pommes Duchesse, un Parmentier de canard ou un confit de canard. Je suis clairement gâté de ce côté là ! Et j’ai aussi découvert un nouveau paquet de Haribo ! Des crocodiles cette fois-ci ! »


Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3)
« Pour le diner, j’ajoute quelques ingrédients de fête mais je reste tout de même sur mon ‘lyophilisé party’. Je mangerai du foie gras, un plat indonésien « Nasi Goreng », du fromage et une salade de fruits lyophilisée. Je prendrai des chocolats et des Galettes St Michel. Pour le folklore, je mettrai un fond musical et j’appellerai la famille, des amis pour leur souhaiter mes vœux. »


Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur)
31/12/12

Couscous, sauce tomate et rillette - Abricot et biscuit petit dej’ (midi)
Gigue de cerf grand veneur, foie gras, ebly (soir)
01/01/13
Piperade de sauté de porc au chorizo et tomates confites, semoule, crème dessert caramel et Pepito (midi)
Colombo sot-l'y-laisse et légumes - brownie (soir)


Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets)
« Deux petites boites de foie gras et une petite bouteille de vin. »


Arnaud Boissières (AKENA Vérandas)
« Foie Gras avec deux tranches de pain. Hachis parmentier où je glisserai quelques morceaux de foie gras. Le tout accompagné d’une mini bouteille de vin rouge st émilion Haut Sarpes. Un thé bien chaud et une mini bouteille de champagne. Un petit cadeau de mon papa accompagnera la soirée. »

Jean-Pierre Dick s’apprête à passer son cinquième réveillon du nouvel an en mer. Le Niçois, bien que fatigué, savoure ce moment unique : « Nous avons une chance extraordinaire avec mes 12 camarades d'être en mer à l'autre bout du monde, c'est un réveillon original. Je vais regarder les étoiles, être tourné vers la Nature. J'espère que la lune sera au rendez-vous ce soir, on ne la voit pas beaucoup ces temps-ci. Je me souviens d'un réveillon en mer où un copain m'a appelé à bord pour lancer le compte à rebours avant le passage à la nouvelle année. C'était un moment chaud à bord avec du vent et de la mer, c'était limite que le bateau ne parte à l'abattée, et lui, il était à fond dans le réveillon. Nous étions tous les deux dans deux mondes totalement différents (rires). »




Les voeux de Jean Le Cam et de toute sa petite tribu !

Les voeux pour Torototorrr

« Je suis à mon tour passé au 1er janvier. J'ai vu ma Puerta del Sol et j'ai mangé mon raisin ! »
Ndlr : pour le réveillon du Nouvel An, en Espagne, il est d'usage de se rassembler à la Puerta del Sol (Porte du Soleil, place centrale de Madrid) et de manger un grain de raisin à chacun des douze coups de minuit.




Les voeux de Tanguy de Lamotte et NAO






« Salut,

je m'apprête à fêter mon deuxième réveillon, à passer pour la deuxième fois en 2013 !!!

Sur mon bateau à remonter le temps, j'ai fais un peu le retour vers le futur et je vis un jour sans fin qui ressemble un peu à un marathon du réveillon...

Une chose est sûre, c'est que j'ai été très ému de fêter le réveillon seul en mer dans l'océan pacifique sur mon beau bateau. C'était une super belle journée pour commencer l'année 2013 : ciel bleu, soleil, vent, vagues, albatros... parfait !

merci pour tous vos messages, dans quelques heures, on sera tous en 2013...

bonne journée ! »


Tang




Les voeux d'Alessandro di Benedetto X 2


« Bonne Année 2013 à vous tous à terre ! Moi ça va, j'ai des problèmes d'autopilotes qui m'obligent à avancer sous-toilé et donc réduire ma vitesse pour continuer à naviguer en sécurité. Le gennaker de tête est déchiré. Dans la mesure du possible, je vais continuer à envoyer photos et vidéos mais s’il y a du retard ou je saute des envois, c'est du au fait que le bateau nécessite beaucoup plus d'attention qu’avant et de présence à l'extérieur et à la barre. Il y a toujours des problèmes avec Geolink et les connections au FTP pour les vidéos. Les envois sont très lents, souvent plusieurs heures pour une vidéo d'une minute et une heure d'essais de connection pour l'envoi d'une photo. Bonne journée et encore Bonne Année. Alessandro Di Benedetto/Team Plastique »

Et de magnifiques images en mer, d'Alessandro, suivi par un albatros


Les voeux de Jean-Pierre Dick

Les voeux de Bernard Stamm


« On ne sait pas trop quand est-ce qu'on passe de 2012 à 2013 avec tout ces changements d'heures et de date. Mais l'important c'est qu'on le fasse. Exit 2012, bonjour 2013.

Ce n’est pas que 2012 ait été une mauvaise année, non, c'était plutôt riche en événements. Je la qualifierais plutôt de compliquée. 2013 sera plus simple, je le sens.

En tous cas, le passage à la nouvelle année s'est plutôt bien déroulé, mieux que Noël. Vent pas trop fort, assez stable, une bonne grosse manœuvre pour digérer la mignonette de champagne qui n'a pas manqué de me couper les jambes, comme prévu. Une coupette de champagne agrémentée d'une petite boîte de foie gras de canard : un vrai bonheur.

J'en profite donc pour vous souhaiter à tous une excellente santé et du bonheur pour cette année. J'estime avoir une grande  chance d'avoir une famille, des amis et des partenaires comme ceux que j'ai, qui me suivent dans des aventures aussi folles que celle que nous vivons en ce moment. C’est sympa aussi que d'autres organisent ce genre d'événement et qu'on trouve assez de dérangés pour y participer, justifiant par leur présence et leur talent, l'intérêt de l'exercice.

Donc, un  grand merci à tous et que 2013 soit un millésime inoubliable.

Bonne journée

Bernard »







Arnaud Boissières
"Bonne année à tous ! Cali"

Bertrand de Broc 






Lundi 31 Décembre 2012


 PASSEZ TOUS 
UN EXCELLENT REVEILLON !!!
Jacquotte et Gazoline



Nous ce soir, on donne un spectacle de danse expérimentale à l'Opéra de Paris.
L'hippopotammanbo par le Balai de Gazoline
Si vous ne savez pas quoi faire, on vous laissera des billets gratuits à l'entrée.
Vous n'aurez qu'à donner le mot de passe :
Tousse en Tutu et tu verras mon ... Martre !


Tanguy de Lamotte vous souhaite - un peu en avance - une bonne année (ça commence grrrrrr ...)


« Journée difficile, froide, humide, mouvementée, grise, monotone...
Bref pas super pour la dernière journée d'une belle année 2012 mais j'ai de la chance ! En fait, je peux choisir la date de mon réveillon (aujourd'hui ou demain ou les deux).
Je finis ma journée du 31 dans quelques heures donc je passe en 2013. Mais demain, je passe l'antiméridien donc je recommence la journée du 31 à zéro et je repasse en 2012 ! Du coup, je fêterai encore la nouvelle année demain soir ! C’est top ça... incroyable même !
Ce soir, comme petit souvenir, je vais passer au nord de l'île Campbell. Si je vois de la lumière en passant, je vous le dirais.
Bonne journée à tous, fêtez bien la fin de 2012 et entrez bien dans 2013 !
BONNE ANNEE ! HAPPY NEW YEAR ! FELIZ ANO NUEVO !

Tanguy (52°48S et 167°24E) »

... et Jean-Pierre Dick itou !









Vendredi 28 Décembre 2012

NAO bouffe les chocolats de Noël de Tanguy de Lamotte !


Un ptit message de notre poulain préféré !



Lundi 24, Mardi 25, Mercredi 26 et Jeudi 27 Décembre 2012

SPECIALE NOEL

Joyeux Noël Félix !!!

Joyeux Noël à tous !

A Noël, le ridicule ne tue pas ! 
Qu'est-ce que j'f'rai po pour vous souhaiter un Noyeux Joël !

Le Joyeux Noël de Tanguy pour les enfants


EXCLUSIF ! 
La caméra cachée d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) 
a réussi à filmer le Père Noël lui apportant ses cadeaux !!!



Alessandro Di Benedetto découvre ses cadeaux !
Sont tous tarés les skippers à cette période !!!
Un régal !


Les cadeaux de Bertrand de Broc






Armel Le Cléac'h

Mike Golding 

Tanguy de Lamotte


Tanguy de Lamotte ouvre ses cadeaux avec NAO


« Salut à tous,
Malgré la journée grise au près d'hier, j'ai réussi à bien manger : foie gras et champagne, je me suis forcé ;-))) et ouvrir quelques cadeaux mais j'ai finalement préféré attendre ce matin pour les ouvrir, une fois le gennaker envoyé. C'est quand même royal d'ouvrir ses cadeaux au soleil en passant le cap Leeuwin à 15 noeuds en surf dans l'océan Indien !
Super cadeau et maintenant direction le cap Horn : YOUPI... quelle aventure !
J'ai aussi eu une bougie électronique (merci Franck), du calva (merci Marin), une BD (merci maman), un bonnet et un caleçon (merci Julbo), des crayons de couleurs (merci Tanneguy), une rose (merci ma chérie), une bouillotte (merci Olympe), quelques livres (merci Sophie, Tom...), du rhum (merci Jean et Rico), des casse-tête et autres jeux inutiles et même le Playmobil pirate en double !!! Qui veut échanger ??? Et un montage vidéo de la famille pour faire comme si j'étais avec eux : trop drôle ! Merci à tous, je me rattraperai pour vos cadeaux à l'arrivée...
Profitez de cette journée avec ceux avec qui vous êtes, c'est les bons en général...
Je vous embrasse tous et une dernière fois : joyeux Noël sur terre!
Tanguy direction cap Horn!!! »


Les cadeaux de Noël de Jean Le Cam

Un cadeau rigolo pour Jean Le Cam

Les cadeaux d'Arnaud Boissières

« Merci pour tous les cadeaux de tout le monde. Du RD2D2 au rubik’s cube en passant par le chien du Monopoly, le capitaine crochet, des livres, du Nutella, du Genepy du Grand Bo, des belles écritures, des beaux dessins, des belles paroles, des pensées qui me font chaud au cœur. Merci également pour le petit film réalisé par Akena Prod!!!!! Vraiment Excellent!!!!
Je suis en train de passer la dernière porte australienne avec un soleil qui est là aussi comme un beau cadeau avec un paysage des Mers du Sud hors du commun. Merci à cet océan de rêve.
Ce soir changement de régime puisque une dépression est en train de me rattraper. Elle va me propulser vers l'est et  le sud de la Nouvelle Zélande.

Donc tout est rangé et on est prêt à manœuvrer
Je savoure un petit foie gras, un peu de vin et le bonheur d’être en course autour du monde.
La table à cartes est désormais bien décorée !
JOYEUX NOËL A TOUS
Arnaud »



Le repas de Noël de Dominique Wavre

Le père Noël est passé chez Bertrand de Broc

Repas de Noël pour Jean Le Cam

Le Noël de Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3)

« J'ai installé toute mes décorations de Noël. Mon équipe avait caché un sapin en bois, un bonnet de père Noël, des lunettes de soleil rouge Oakley, alors je me suis déguisé en "Père Noël des mers".



Je n'ai pas le temps de passer Noël aux fourneaux. Pour mon 5ème en mer, j'ai fait le choix d'un repas amélioré en conservant une base de lyophilisés agrémentés des ingrédients traditionnels d'un diner de Noël : Champagne Mumm, foie gras, biscuits St-Michel et chocolats de Ploemeur.



Je vais appeler mes proches pour partager ce moment avec eux. C'est tout de même difficile de fêter ça loin des siens. Seul au beau milieu du Pacifique, ce n'est pas le meilleur endroit pour faire la fête !

Avec la problématique du poids à bord, mes proches m'ont offert des cadeaux légers : une petite poule en peluche Saint-Michel et des photos marrantes de ma femme, de mon fils et de mon équipe avec un bonnet de Père Noël ! Les enfants de Roquesteron m'ont offert des olives en chocolat et des dessins.

Joyeux Noël à tous!
Jean-Pierre Dick »

Les décos de Noêl de Jean Le Cam


Message de Noël D'Arnaud Boissières (Akéna Vérandas)



« Bonjour en ce 24 décembre 2012,
Alors que le monde existe encore puisque je reçois encore les classements, la météo, etc.
Je me prépare donc tranquillement à faire Noël en mer tous seul... Calimero... Non loin de là. J'ai énormément de chance d'avoir ce privilège-là.
En allant au marché australien, je n'ai pas trouvé de sapin de Noël mais en fouillant dans les cales et recoins du bord voilà ce que j'ai trouvé : une petite boîte de chocolat à ouvrir le 24 pour faire patienter... Hummm merci de cette délicate attention... A consommer sans modération : un foie gras de Benoit du Gers, grand rugbyman des Sables d'Olonne ! Une bouteille de champagne offerte par Bruno au moment du départ.
J'ai préparé l'agencement de la table (a cartes). Au moins c'est plus facile quand on est en solo. J'ai mis mes bottes pour que le père Noël y dépose les cadeaux demain. Pour qu il prenne des forces, je lui ai laissé quelques chocolats, et je sais qu il est gourmand.
Avec mon faible goût pour la décoration (et avec les moyens du bord), j'ai fait un peu d'effort pour rendre la table cartes plus accueillante dans ma véranda.
Je suis ravi d'avancer à bonne allure, alors que le petit groupe de devant marque le pas. Ils sont encore loin mais beaucoup moins qu il y a quelques jours alors il faut continuer a tirer sur les écoutes...
Hier j'ai eu la chance de voir des dauphins, assez petits (un groupe de 5), c'était super à voir.
La nuit n’a pas été de tout repos, grain + pluie = gants à nouveau mouillés... Au lever du jour, le ciel chargé semble être de bon augure pour cette journée déjà bien avancée à l’heure où je vous écris.
Alors réveillez vous !
Allez chercher des huîtres (du Bassin d'Arcachon), chercher du pain frais, du foie gras, et préparez bien cette journée spéciale...
Arnaud du bord de sa véranda »


Alessandro Di Benedetto

Bertrand De Broc

Javier Senso le chouchou de Torototor ...
...




a un message spécial pour lui !

La déco de Noël d'Armel Frizouille Le Cléac'h



La déco de Tanguy de Lamotte 



Mike Golding




La liste de Noël d'Armel Frizouille Le Cléac'h




Dimanche 23 Décembre 2012





Arnaud Boissières fête le passage du Cap Leeuwin





Vendredi 21 Décembre 2012


A propos ...
Tanguy de Lamotte fait son sapin de Noël





Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire) 

(Sur sa situation et les conditions)
« Dans les Cinquantièmes, on replonge un peu dans le Sud, par 53° Sud. Il fait nuit depuis une heure et demie. On fait route vers la porte Nouvelle-Zélande, les conditions se sont un peu calmées après 48h difficiles. Le vent va de nouveau entrer un peu et on va accélérer pour atteindre les 180° Est... On va pouvoir ajouter deux lettres pour atteindre l’Ouest et se rapprocher de la maison ! Les nuits sont courtes (ndlr : dans cette partie du monde), maximum 5-6 heures. J’essaye de garder mes repères en heure TU, je mange toujours à midi... Il fait nuit mais c’est bientôt l’heure du repas de midi ! Maintenant, on va avancer assez vite vers l’ouest donc les heures vont se décaler assez vite. On a la chance d’avoir la lune qui revient un petit peu. On avait des nuits noires depuis l’entrée dans l’océan Indien.

(Sur son moral)
Après 48h à se faire secouer au reaching et au travers avec 30-35 nœuds de vent, on est content quand ça se calme. On est toujours à 20 nœuds de moyenne donc c’est sympa et les conditions sont plus agréables ; le ciel s’est dégagé, le front est passé, on a un peu de soleil... ça fait du bien. On peut se reposer un peu, faire le tour du bateau sans passer son temps à quatre pattes. J’ai pu dormir en enchaînant des siestes de 40 minutes à une heure. Le bateau marchait sous pilote, la nuit est arrivée avec des conditions qui vont changer, il fallait être frais et mes batteries sont rechargées.

(Son pronostic pour Brest-PSG)
Je pense que Brest-PSG va être un beau match, les Brestois auront à cœur de bien jouer, j’espère qu’ils vont gagner. Mon pronostic : 1-0 pour Brest.
(Son duel avec Gabart) J’essaye de penser à autre chose qu’à MACIF. On navigue à vue depuis 36h et je le vois à l’AIS à une dizaine de milles ? C’est un bon repère en termes de vitesse et de trajectoire. Mais j’essaye de faire moi ma route, bien que nos logiciels soient quasiment les mêmes, voire les mêmes. Pour l’instant il n’y a pas de grosse option, on verra plus tard s’il est possible de tenter quelque chose. »


François Gabart (FRA, MACIF)

 « J’aperçois Armel, pas en permanence, mais vu qu’il est à 5 milles de moi, je vois souvent son bateau. C’est assez génial, d’ailleurs. Mais nous ne sommes pas non plus en configuration régate, je n’adapte pas mes décisions, mes manœuvres et ma navigation à ce que je le vois faire, j’ai ma course à courir. 

Vous avez peut-être l’impression que mon anglais s’est amélioré en peu de temps, mais je pense que c’est surtout que les conditions de navigation sont meilleures et du coup, je suis moins tendu et plus reposé, c’est ça l’explication. »





Jeudi 20 Décembre 2012



Jean-Pierre Dick en a bavé pour escalader son mât 
(les chochottes sujettes au vertige sont priées de 
prendre des cachetons avant de regarder la vidéo)
Sinon ... Heu ... quand il parle de son "mal à l'entre-cuisses" ... il parle de quoi au juste ? Noisettes écrasées ou je rêve ?





Mardi 18 Décembre 2012




Message de François

(A propos de ses conditions de navigation) 
"Ça change toutes les dix secondes. Il y a des grains. Entre 18 et 40 nœuds. Je surveille du coin de l’œil Armel (Le Cléac’h), on est à peu près à la même vitesse. Mais il n’a pas l’air de se décider là.
Je suis en stand by. Même si je suis en train de manger, de me reposer, de faire la météo dans le cockpit, je suis prêt à prendre la barre s’il faut. Je suis toujours prêt à intervenir. Mais clairement, on ne peut pas tout suivre. On ne va pas tout bouleverser sur le bateau, ni dans les manœuvres car les conditions changent tellement. On ne change pas pour un grain."
(Apprenant qu’il vient d’entrer dans le Pacifique) 
"Waouhhhh ! Je suis dans le Pacifique, c’est une belle nouvelle ça. Je suis ravi même si je n’ai pas vu de grosses différences entre les deux (Indien et Pacifique). C’est parfait, il ne reste plus que cet océan, le cap Horn et hop ! direction la maison. Ça me va comme programme."


Le planté d'bateau, Monsieur Dusse, 
c'est le planté d'bateau qui n'va pas !
Jean Le Cam raconte  le "planté de sa vie" !

Retrouvez la vidéo déjantée de son récit 
dans la rubrique "Mais y sont fous ces skippers qu'ont pas peur"

« Attends, je mets dans mon « lit d’hôpital » (rires – ndlr : ma bannette). J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Plus de peur que de mal
« Le bonhomme va bien et le bateau aussi. Je n’ai rien de cassé mais j’ai le genou, la main, le dos et la joue un peu " ecchymosés " et je me suis pris un sacré coup sur la tête. Donc je me suis mis dans mon lit pour reprendre un peu mes esprits et me remettre de mes émotions. J’en ai fait des plantés mais jamais des comme celui-là ! Vu de l’extérieur, je pense que les safrans devaient être hors de l’eau ! Heureusement qu’avec le satellite (ndlr : aménagement intérieur du bateau), il n’y a rien qui traine dans le bateau. Tout est rangé et sécurisé et rien n’a valdingué à part moi et ma chaise !"
De mieux en mieux
« La dépression s’évacue par le nord et la houle et le vent commencent déjà à diminuer. Là, je n’ai plus que 30 nœuds de vent. Ce n’était tellement pas rigolo les deux derniers jours que la moindre amélioration est un vrai plus. Je suis content car j’ai conforté mon avance sur Mike et que maintenant, je vais pouvoir allonger la foulée en direction de l’autre porte. »






Lundi 17 Décembre 2012


La neige à bord de MACIF
(Photo François Gabart, extraite du site officielle du Vendée Globe)



Dimanche 16 Décembre 2012


Ca caille dur sur le bateau d'Armel Frizouille Le Cléac'h !
Espérons qu'il a fait comme sa Frizouille et qu'il a mis son écharpe ...





Tanguy de Lamotte dérange ses voisins !...






Vendredi 14 Décembre 2012



Message de François Gabart (Extrait du site officiel du Vendée Globe)

"Je suis dans la traîne d’une dépression, le vent est instable, il peut varier de manière assez forte, de 15-18 à 35-40 nœuds, ce n’est pas simple de trouver la bonne voilure et le bon réglage sur plusieurs heures, parce que cela peut changer tous les quarts d’heure. La mer est particulièrement désordonnée, un vrai bazar ! Elle n’est pas très grosse mais complètement anarchique. Je me fais bien remuer, ça bouge un peu dans tous les sens. Mais j’essaie de faire attention à moi, je ne fais aucune concession là-dessus J’arrive à bien me relâcher sur le pouf à billes qui est vraiment mieux adapté qu’une bannette dans ces conditions.
Le bruit ne me dérange pas, il fait partie de mon environnement et je m’y suis habitué. C’est surtout une source d’informations pour bien sentir et comprendre le bateau.
Le ciel est gris avec des grains et des nuages un peu plus foncés que les autres. Quant à la température, ce matin, l’huile d’olive était gelée, alors il doit faire moins de 5 degrés dans le bateau.
Pour un bonhomme qui, comme moi, veut faire avancer le bateau le plus vite possible, c’est super sympa de faire des moyennes qui flirtent avec les 25 nœuds pendant quelques heures, surtout quand tu as l’impression que le bateau est bien équilibré et ne force pas trop. Cette harmonie est très agréable à vivre. Après, une autre partie du bonhomme serre un peu les dents, doute, se méfie. Mais je pense qu’il faut faire confiance à son feeling, et en l’occurrence, je ressentais surtout du plaisir, le sentiment que MACIF était pile comme il fallait, sans raison de changer quoi que ce soit. 
 Comme je me décale d’une heure quasiment tous les jours, le corps a du mal à trouver le rythme et je suis un peu « jet-lagué » en permanence. En temps cumulé, je dois dormir entre 4 et 7 heures par jour, ça me suffit, je ne suis pas fatigué. A côté, je m’attache à conserver un rythme de repas normal en suivant le cycle du soleil, c’est-à-dire petit déjeuner au lever du jour, déjeuner à la mi-journée et dîner le soir. 
L’Indien est terminé, une partie du parcours s’achève, elle s’est bien passée, puisqu’avec le bateau MACIF nous sommes toujours bien positionnés. Je vais désormais me retrouver dans le sud de l’Australie, dans une zone différente d’un point de vue météo, avec la partie Pacifique qui s’ouvre devant moi."

Allez cliquer sur la page Facebook de Tanguy de Lamotte
pour sauver des enfants



Jeudi 13 Décembre 2012















Mercredi 12 Décembre 2012


Les crevettes de Tanguy de Lamotte

Message de Tanguy de Lamotte (extrait du site officiel du Vendée Globe)



"Hello,

Je viens d'empanner en tribord amures, il y a 25 nœuds de vent et je suis avec 1 ris dans la grand voile et le petit gennaker. En sortant pour la manœuvre, j'ai senti une forte odeur de poisson et j'ai vite compris pourquoi : il y avait des micro-crevettes (entre 5 et 10 mm) partout sur le pont. Ce sont la principale alimentation des baleines. J’en ai rajoutées quelques unes dans mes coquillettes, ça donne du goût.

Voilà, un petit cours de bio en direct de l'océan Indien !

Bonne nuit,

Tanguy"




Mardi 11 Décembre 2012





Vidéo du retour de Samantha Davies (et Jérémie Beyou) aux Sables d'Olonne





Lundi 10 Décembre 2012


On est comme ça nous !
On s'laisse pas abattre !
Dans l'adversité, on picole et on bouffe !
Moi tout pareil !
Allez François !



Article extrait du site officiel du Vendée Globe 

Les Imoca atteignent aujourd’hui des moyennes journalières similaires à celles des multicoques. On a même dépassé les premiers temps établis en trimaran au milieu des années 1990 (540 milles pour Laurent Bourgnon en 1994) ! Pour rester sur des références comparables, le record en solo et en mono 60, propriété exclusive d’Alex Thomson depuis 2003, a été pulvérisé plusieurs fois ces deux dernières semaines. Entre le 30 novembre et le 1er décembre, Dick ouvrait les compteurs avec 502 milles. Aujourd’hui, ils sont trois, avec François, à avoir passé cette barre : Jean-Pierre Dick (516,9 milles) et Bernard Stamm (506,9 milles). Hallucinant !

De bruit et de fureur
Imaginez parcourir à la voile la distance qui sépare Marseille à Brest (à vol d’oiseau) en une seule journée… Le voyage, pour autant, serait particulièrement inconfortable. A l’intérieur des habitacles de carbone, il faut « s’accrocher aux étagères » pour pouvoir tenir debout. Le bruit est permanent, assourdissant ;  l’humidité imprègne les vêtements et les moindres recoins. A l’extérieur, c’est la lance à incendie et chaque manœuvre est une opération à risque. « Vivre à bord dans ces conditions-là, on n’imagine même pas ce que c’est. C’est démentiel » relevait le navigateur (et complice d’Armel Le Cléac’h) Christopher Pratt, invité au Live de la mi-journée.

Une fusée  jaune et bleue
Aujourd’hui, dans ce vent de nord-ouest d’une trentaine de nœuds et une mer formée mais bien rangée, le maître de l’espace/temps s’appelle François Gabart. Le bizuth du Vendée Globe navigue pour la première fois de sa vie dans l’océan indien et il n’a pas froid aux yeux. Cet après-midi, Macif est revenu à la hauteur de Banque Populaire. Entre deux vagues, au beau milieu de l’immensité liquide, les deux solitaires peuvent s’apercevoir.

Ces conditions très toniques vont continuer à propulser la tête de flotte vers la porte d’Amsterdam et jusqu’à l’orée de l’Australie. « Pour gagner une course, il faut aller vite » rappelait aujourd’hui Jean-Pierre Dick. Mais pour gagner une course, il faut aussi préserver l’intégrité de son bateau rétorquait à distance Armel Le Cléac’h : « Moi, je n’ai pas cherché à forcer, je fais ma route. Et cette route, je la connais. Nous ne sommes pas encore à la moitié du parcours ! ».

Quoi qu’il en soit, le top 5 va inexorablement creuser l’écart. Car à l’arrière, jusqu’à Alessandro Di Benedetto, le seul concurrent qui navigue encore en Atlantique Sud, la météo est beaucoup moins favorable à une progression rapide vers l’Est.
Camille El Beze




Ma ptite Chouchoute Samantha Davies est enfin rentrée aux Sables d'Olonne !
10000 personnes étaient là pour l'accueillir !!!
Gageons que ça lui a réchauffé le coeur elle le mérite !







Samedi 7 Décembre 2012





Pour les fiiiilles toutes émoustillées,
une vidéo sexy de la douche de Tanguy de Lamotte ...
Whouuuuu !!!




L'albatros de Jean Le Cam




Jeudi 6 Décembre 2012



ALERTE NAIN FAUX.......ALERTE INFO....... ALERTE NYMPHO.......ALERTE INFO.......ALERTE DEUX FAUX.........


Toro Totor, à bord de son bateau PMU, a disparu des écrans radars depuis plusieurs jours.
Aucune communication, aucun message,  le Roi des Castagnettes n'a plus donné signe de vie depuis qu'il est entré dans les 40e Rugissants le 2 décembre. 

Plusieurs hypothèses :
  • Vu que Toro Totor est déjà incapable de se servir d'un GPS en voiture, et qu'il a pris le sextant pour un sextoy, il s'est gouré de route et est en perdition en bermuda dans le triangle des Bermudes.
  • Il a succombé aux charmes d'une sirène qui ressemblait étrangement à Laura Ingalls et l'a attiré en lui chantant le générique de la p'tite maison dans la prairie. Du coup il a plongé pour la rejoindre.

  • Il s'est échoué volontairement sur un île déserte pour qu'on ne puisse pas voir le coup d'vieux qu'il a pris depuis qu'il a 40 ans.
Que faire ? 
Nous avons bien pensé à demander à Armel Le Cléac'h de se détourner pour partir au secours de Toro Totor hé hé hé ... ce qui arrangerait bien nos affaires en plus et permettrait à François Gabart de creuser l'écart hou hou hou hou hou ... 
Mais nous allons attendre encore un peu en espérant avoir des nouvelles dans les jours qui viennent.

En attendant, si quelqu'un parmi vous entend le message de S.O.S de Toro Totor, ou le visualise quelque part (son bateau est vert, casaque blanche et toque rouge, avec une tête de cheval sur la grand voile), merci de  nous informer de toute urgence !



Et pour remonter le moral de notre tout frais quadra,
un petit message de son chouchou, Javier Sanso




Lundi 3 Décembre 2012


Les albatros d'Albator Gabart


Une spéciale dédicace à tous ceux et toutes celles 
qui ont le vertige !!!...



... et une autre pour apprendre à se couper les cheveux soi-même
sur un bateau qui tangue ... parce qu'on le vaut bien !




Dimanche 2 Décembre

Y en a qu'ont bien d'la chance
d'avoir un copain célèbre qui pense à eux
même au milieu de l'océan ...

Ya pas que François qui entre dans les 40e Rrrrrugissants ...
Ya aussi ...
TOROTOTOOOOOOOOOOR !!!





Vendredi 30 Novembre 2012

Messages de François Gabart

"Chers habitants de Tristan da Cunha,

Sachez que quelques bateaux de course vont passer par chez vous prochainement. MACIF sera sans doute très proche de votre jolie petite île au lever du jour demain matin.

Je ne sais pas si vous pêchez la nuit, si c'est le cas, merci de ne pas oublier votre AIS, votre radar et vos feux, et de garder un  œil dans l'Ouest, c'est par là qu'on arrive.

Si vous bardez les fonds marins de casiers ou autres palangres, vous pouvez me donner les coordonnées de vos spots, ne vous inquiétez pas, je n'irai pas voler vos poissons, mais je m'éloignerai raisonnablement de votre matériel.

En espérant pouvoir venir en croisière  m'arrêter chez vous un jour pour faire plus ample connaissance. Je suis persuadé que pour vivre sur une île comme celle-ci vous devez avoir pleins d'histoires à nous raconter !



Sportivement,"

François Gabart
Skipper du bateau MACIF


François Gabart (Macif), toujours aussi enthousiaste de réaliser son premier Vendée Globe, envoie ce petit message : « J’espère pouvoir venir en croisière m’arrêter chez vous un jour pour faire plus ample connaissance. Je suis persuadé que pour vivre sur une île comme celle-ci vous devez avoir plein d’histoires à raconter ! ». 


Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) fête son 49e anniversaire en course !



Jeudi 29 Novembre 2012


Des nouvelles du retour aux Sables de Samantha Davies




Mercredi 28 Novembre 2012



Le message de François Gabart




"C'est la pleine lune. Ou presque. Peut-être demain ?
C'est toujours plus agréable pour manœuvrer sur le pont de nuit. C'est le bon moment. Dans 10 jours, quand nous serons dans "le sud", de toute façon le ciel sera couvert 90% du temps... Donc pleine lune ou pas, ça ne nous changera pas grand chose...
Pas beaucoup de vent mais ça pourrait être bien pire. On essaie d'avancer comme on peut. Je pense que le pire est derrière.... On ne va plus faire qu'accélérer pendant quelques jours! :-)

Bonne nuit !"




Une vidéo sympa du petit dèj' d'Alessandro Di Benedetto





Mardi 27 Novembre 2012


Un message marrant du jumeau de touffe de Frizouille, Jean Le Cam
(Extrait du site officiel du Vendée Globe)


(Photo Vincent Curutchet / DPPI)


Positionné dans l'ouest de la flotte, à l’instar de Jean-Pierre Dick, Jean Le Cam (SynerCiel) espère que la chasse sera bonne dans les prochains jours : « La nuit dernière a été un peu agitée avec des vents variables en force et en direction. J’ai même viré de bord cette nuit. C’est pour vous dire ! Sans prévenir, je suis tombé sous une ligne de grains. Cette situation a duré deux heures. SynerCiel est rincé de chez rincé, c’est parfait ! Au moins je n’ai pas besoin de faire les carreaux ! Je ne sais pas si vous avez vu, mais j’ai tiré un coup de fusil et ils ont tous eu peur (rires). Ils partent dans tous les sens ! Un à droite, un à gauche, certains gardent leurs trajectoires. On verra bien qui s’en sort à la fin. J’ai prévu de bientôt sortir la chevrotine, du gros calibre. Si je m’approche assez près, je pourrais peut-être même les tirer à bout portant ! John Ar Cam le retour ! Plus sérieusement, le passage de la dorsale va être un moment clé et je pense que l’issue de cette situation ne viendra pas du Nord. Il faut traverser (ndlr : aller dans le Sud) pour aller chercher ce qui vient après, à savoir les vents d’Ouest. Réponse dans quelques jours ! »



La gruge continue : Alessandro Di Benedetto ne s'est pas embarqué en solitaire :
il a un co-pilote le vilain !!!





Lundi 26 Novembre 2012


Un p'tit message sympa de ma coupine Samantha Davies
(Extrait du site officiel du Vendée Globe)


(Photo extraite du site officiel du Vendée Globe)



Voici quelques nouvelles, alors que, de mon côté, j’attends, j’attends et j’attends encore le changement de vent qui nous permettra de ramener Savéol à la maison, en France.
Et c’est bien là le problème, il faut que je sois PATIENTE. Les prévisions disent que le vent va être fort pendant au moins les deux prochaines semaines et, sans notre mât, Savéol et moi ne pouvons pas naviguer correctement dans ces conditions. Sur le littoral portugais, il n’y a pas beaucoup d’endroits pour s’abriter, et comme en plus il y a de grosses vagues qui viennent se briser sur des côtes dangereuses, il faut faire très attention. Ce n’est pas un hasard si c’est le paradis des surfeurs extrêmes !  Mais au moins ce ne sont pas des conditions de course et même si j’aimerais être de retour le plus vite possible, je n’ai pas de deadline, je ne suis pas en compétition. Du coup, Erwan prend soin de Savéol à  Cascais et moi je me repose en rattrapant le temps perdu avec “mes garçons” qui sont restés à la maison.  Si vous pouviez glisser un mot en notre faveur à l’oreille des “dieux du vent” pour qu’ils nous offrent rapidement quelques jours de vent modéré, ce serait super :-)
Cette attente me laisse trop de temps libre, je pense à la course et ça me rend encore plus triste de ne plus en faire partie. J’ai donc décidé de me faire des petites listes, histoire de m’aider à garder le sourire.
Les choses que je peux faire maintenant que je ne suis plus dans le Vendée Globe :
Être là pour les premiers pas de Ruben
Passer Noël avec les garçons
Dormir plus de 30 minutes à la fois, le tout dans un lit bien chaud qui ne bouge pas
Peut-être aller skier cet hiver
Les choses qui ne me manqueront pas :
Avoir les pieds mouillés
Les deux saisons de "Gossip Girl" que j’avais téléchargées pour les regarder pendant les moments calmes de la course, avant de le regretter amèrement !
Les attaques “kamikaze” des poissons volants, et plus spécialement de ceux que je me prenais dans la figure en pleine nuit.
Mon alarme klaxon, qui me réveillait toutes les trente minutes
Le seau (!)
Les choses qui ont réussi à me faire sourire depuis mon démâtage:
Tous les messages que des gens du monde entier m’ont envoyés, merci, ça m’a beaucoup aidée.
L’accueil que j’ai reçu à Madère
L’accueil que j’ai reçu à Cascais
Avoir réussi à construire un gréement de fortune et arriver saine et sauve à Cascais!
Pouvoir ouvrir tous les sacs de nourriture prévus pour les trois mois de course et manger ce que je préfère (Rocher Suchard, Toblerone, du fromage, le gâteau de ma mère……!!!)
Etre dans le cockpit de l’avion lors de mon vol de Lisbonne à Paris pour l’aterrissage de nuit. Merci Air France !





Une belle vidéo (antérieure au Vendée Globe)
de glisse à bord de MACIF


Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) et les poissons volants
(Photo extraite du site officiel du Vendée Globe)



Samedi 24 Novembre


Lever de soleil filmé par François



Et pendant ce temps-là, ma chouchoute Samantha Davies
continue de tenter de rentrer aux Sables d'Olonne avec son bateau Savéol ...


En pleine remontée vers la France via Cascais, Sam Davies, à bord de Savéol, vient d’avoir une idée, non loin du port portugais : « A 24 milles de Cascais on se retrouve dans la rail montant des cargos. Et on s'est dit que peut-être là on peut faire du " stop " parce que ces cargos vont sûrement monter vers la France... Malgré le panneau et notre bonne volonté, pas de résultat pour l'instant. Mais on ne baisse pas les bras. Peut-être que si Erwan (ndlr : Le Meilleur, son boat-captain) se cache à l'intérieur et que je me mets en minijupe toute seule sur le pont avec mon panneau, on aura plus de résultat... A suivre. Bises. Sam. »

(Photo et Texte extraits du site officiel du Vendée Globe)





Mercredi 21 Novembre 2011

Ca y est les fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilles !

Vous vouliez des vidéos hot des skippers en petite tenue !
J'en ai trouvé DEUX !!!
VIVE LES ZONES CHAUDES DU GLOBE !!!

Frizouille, ton skipper y nous fait suer à être devant François,
mais là, on ne peut que te remercier pour le spectacle qu'il nous offre !...



et un de plus !



Jean-Pierre Dick et Alessandro Di Benedetto
Rois de la gruge !
On avait dit que c'était un tour du monde en SOLITAIRE !




Je viens de tomber sur cette vidéo qui date du 7e jour de course,
mais que je vous fais découvrir, pour François Gabart qui y fait une apparition,
mais surtout, pour les larmes touchantes de Samantha Davies





Samedi 10 Novembre 

Le Jour J






Avoir le pied marin ...
Ca veut dire quoi au juste cette expression ?

Est-ce qu'avoir le pied marin
c'est avoir un pied avec une botte en caoutchouc greffée dessus ?
Un pied palmé ?
Un pied peint d'une marinière ?
Un pied qui sent la marée ?


La mer qu'on voit danser
Le long des golfes glaires ...

Je suis Normande. Une vraie, une Manchotte.
La mer et moi, c'est une grande histoire d'amour. Bleue turquoise et d'huile, grise et déchaînée, chaude en Corse ou fraîche en Normandie, la mer est mon élément.
Rester trois heures dans la flotte ne me fait pas peur, que ce soit pour barboter comme un gros bébé ridicule ou pour aller nager au large. De toute façon avec mes airbags de compétition, je suis quasiment amphibie (Bouffay ... pour les fans de Friends) et je flotte sans même bouger les bras !!!
Du coup, naïvement, je pensais que je serais aussi à l'aise sur l'eau que dedans, forte de mes quelques traversées Toulon-Ajaccio ou Roscoff-Cork en Irlande, et de mes 3 heures de Zodiac dans la baie de Scandola ...

T'as qu'à croire ...

On aurait pourtant dû se méfier. La veille du départ, les encadrants n'avaient cessé de nous répéter : "Couchez-vous tôt. Ne mangez pas trop lourd. Ne buvez pas comme des trous. Samedi matin, prenez un solide petit déjeuner ... car il vaut mieux vomir le ventre plein que le ventre vide" !!!
Ha ! Bien ! Sympa la balade en bateau ! Ca promet.

Nez en moins, le jour du départ du Vendée Globe, c'est relativement confiantes que ma fidèle assistante Mimosa et moi sommes montées à bord de l'un des trois bateaux accompagnateurs MACIF. 
Une Normande et une Rochelaise, c'est pas un p'tit tour en bateau qui va nous retourner les tripes ! On n'est pas des fillettes !


On s'installe donc, et là, premier accroc. 
Le capitaine fait rééquilibrer le navire, sous peine, dit-il, de jouer un remake du Costa Concordia et de chavirer dès la sortie du port : Moi à gauche, et les autres passagers à droite. Ca commence bien.

Le début de la balade s'avère plutôt fun. A peine sortis du port des Sables d'Olonne, la mer n'est plus du tout aussi plate que Mimosa. Une vilaine houle d'ouest sévit, avec de jolies vagues grises que nous prenons de face. C'est plutôt marrant, Mimosa et moi nous tenons debout à l'avant du bateau (mais à l'intérieur), arc-boutées au bar (ben tiens, y en qui ne seront pas étonnés ...), et comme ça chahute bien, c'est un peu la croisière s'amuse version fête à neuneu, roulez bolides et petits manèges, ça monte, ça descend, ça secoue à gauche, ça tangue à droite ... « Vous en voulez encoooore ? » …. « Ouiiiiiiii » !!! … Y manque plus que la barbapapa et les chichis et on y est !


Dans le bateau ça ricane. Un des marins tempère: « Ca ricane toujours dans la première demi-heure … ».
Un rabat-joie ? Non, un visionnaire !
Une demi-heure après, c’est l’apocalypse à bord. The Vomi Horror Picture Show !

Dehors, à l’arrière, je veux m’approcher de la rambarde à tribord … ha ben non, un pauvre gars est en train de se vider les tripes par-dessus bord !
Je fais demi-tour et tente de m’approcher de la rambarde à babord – je dis « tente » car ça tangue (sans jus d’orange) tellement que j’ai l’impression de danser le jerk en talons aiguille sur un trampoline – mais quand j’arrive à m’approcher … Oups ! ben non plus alors : une dame vient de se vomir sur les gants et le pantalon, une autre, par terre, où je peux clairement détailler tout ce qu'elle a mangé depuis la veille au soir ! Ha ! Tiens ! Un p’tit four au fromage ! Et là, un sandwich au rosbeef ! Oh les jolies petites crevettes plus très roses !

Perdue au milieu de ce qui ressemble à un champ de bataille, je décide donc de rebrousser chemin pendant qu'un marin et Pauline nettoient le pont à grande eau …
Alors que je tente de rentrer à l’intérieur, Sam nous rejoue Hollyday on Ice et après un magnifique triple salto arrière, glisse élégamment en grand écart et se vautre à plat ventre au moment où elle allait atteindre la porte des toilettes tant espérée !!!
Vaille que vaille, en titubant, je me dirige vers Mimosa qui, pressentant que « sa marée était en train de remonter », est retournée s’asseoir depuis une demi-heure.
Au moment où j’arrive à deux mètres d’elle, elle vient juste de commencer à remplir son joli petit sac en papier blanc.





J’ai à peine le temps de lui demander si ça va que, burp, je me retrouve avec la bouche pleine, et comme ma maman m’a toujours dit de ne pas parler la bouche pleine, je reste là avec les joues gonflées du hamster, les yeux exorbités, à chercher affolée où je peux lâcher tout ce qui est brutalement remonté, pendant que Mimosa croit que je me fous de sa gueule à simuler un renvoi !!!
Heureusement, parfois, l’espace de quelques secondes seulement, Mimosa a une fulgurance qui lui traverse le cerveau ! Elle réalise soudain qu'en fait, je suis en panique, et me tend prestement son sac à vomi !!!
Comme c’est beau ! Comme c’est émouvant la solidarité en mer ! Nous voilà en train de partager notre sac et mélanger le contenu de nos estomacs respectifs ! Quel moment poignant d’amitié « virile » !



Ah ! Elles ont fière allure la Normande et la Rochelaise !...

Une fois soulagée, je me replonge dans … ma mission, pas dans mon sac ... enfin … pas tout de suite… 
Je me rapproche de la vitre, mon Reflex Canon autour du cou pour les photos, mon petit numérique dans la main gauche pour les vidéos, et mon nouveau sac en papier dans la main droite pour les … rototos !
Je ne veux rien manquer de l’instant magique que nous sommes en train de vivre.

Déjà, au moment de la remontée du chenal par le bateau MACIF, sournoisement, l'émotion avait fini par nous grignoter petit à petit. Moi qui, c'est bien connu (…) ne pleure jamais, à part, peut-être, devant Joséphine ange-gardien (*), j'avais déjà bien failli verser ma petite larme ridicule. Et Mimosa itou, particulièrement au moment où, sous les acclamations, François Gabart, debout à l'avant, nous avait dit au revoir. Impossible de ne pas ressentir un pincement au cœur en pensant à ce qu'il allait affronter.


Mais là, c’est encore plus fort.
Embarquées sur l’un des trois bateaux accompagnateurs qui nous étaient réservés, nous naviguons bord à bord avec MACIF, pendant que François manœuvre pour remonter ses concurrents après son départ tronqué. Quelles sensations !




Un moment fort et unique, encore accentué lorsqu'en réponse à nos grands coups de corne de brume et nos cris d'encouragements, François nous répond par de grands signes.


L'instant aurait été vraiment parfait si, à bord, nous n'avions pas achevé de réaliser ce que c'est qu'une vilaine houle d'ouest quand on n'a ni le pied … ni l’estomac marin ! 
Petit à petit, aux cris enthousiastes de « Allez François », finissent par succéder des cris beaucoup moins enthousiastes de « Par ici vite, un sac à vomi » partout dans le bateau !



Pendant que Mimosa est en train d’agoniser en silence, je fais le job. Debout entre deux sièges, tentant de rester à peu près aussi stable que lorsque j’en suis à 3,8 grammes, je jongle entre mes appareils et mes sacs, et enchaîne avec un flegme tout britannique photos et rototos ! Clic-clic ! Burp ! Clic-clic ! Burp burp !
Que voulez-vous ? On a de la conscience professionnelle ou on n’en a pas !


Au bout de ¾ d’heure de ce régime, je dois toutefois abandonner lâchement, tel le boxeur mis définitivement K.O : la houle a eu raison de mon estomac. Alors que Mimosa semble retrouver une couleur un peu plus normale que son vert-nausée de tout à l’heure, c’est moi qui vire définitivement au gris-vomi et finis par m’affaler dans mon siège pour sceller ma désormais officielle liaison amoureuse avec mon sac en papier !!!


Mais qu'importe ! Le jeu en valait la chandelle !
Au bout d’une heure bord à bord, l'émotion nous étreint brutalement.
Notre bateau est en train d’amorcer son demi-tour : nous laissons François s'éloigner seul vers son rêve, pour, nous l'espérons tous, un extraordinaire périple de près de trois mois au milieu des flots.


(*) Je ne pleure jamais sauf devant :

- E .T l’extra-terrestre
- France – RFA à Séville en 1982
- les oignons et les échalottes
- Collision
- La petite maison dans la prairie quand Marie Ingalls devient aveugle
- Exogenesis part III (Muse)
- Les français qui deviennent champions olympiques
- L’hymne écossais lors des matches du tournoi des cinq nations
- Beignets de tomates vertes
- La corrida (Francis Cabrel)
- et forcément, Glitter in the air (Pink)
et … tout un tas d’autres choses !!!



Vendredi 9 Novembre : dans les starting-blocks

Les Sables d'Olonne pendant le Vendée Globe, ce sont les Champs-Elysées un soir de finale de coupe du monde 98 ! Pékin aux heures de pointe. Dunkerque pendant le carnaval. Noir de monde. Ca grouille comme une fourmilière en ébullition. Et si l'on veut se frayer un chemin au milieu de la foule, c'est soit à la hussarde, soit à la sournoise, coup de coude à droite, petit balayage à gauche, coup d'épaule en percussion, et grand coup d'pompe dans les tibias pour les malpolis récalcitrants qui refusent de s'écarter !!! 
François Gabart va affronter la houle. à nous d'affronter la foule, et c'est du sport aussi !





Dans le village des sponsors, c'est pire que sur les pontons. C'est à celui qui bousculera le plus savamment les autres, ou grugera le plus discrètement les files d'attente. 
Pour arracher quoi ? Des billets de 200 € ? Des lingots d'or ? La p'tite culotte de Madonna ? Des sacs Gucci ? Un autographe de Brad Pitt ? Une bouteille de Champagne ?
Que nenni mes mamies ! Le pékin se bat, couine, griffe, pousse, insulte, pour ... un sac plastique qui contient en général un poster, une brochure, un stylo ou un calendrier ... qu'il jettera probablement deux jours après ! L'homme est un loup pour l'homme ... même pour des cochonneries, du moment que c'est gratuit !
Chez Maître coq on distribue des barquettes de poulet en polystyrène (la barquette, pas le poulet ...) en guise de coque de voilier. Chez le groupe Bel, ben des boîtes de Vache qui Rit ... Dommage : pas de bateau Durex engagé cette année ... ni de bateau Banque de France ...

Dans cette foule avide, il y a le petit peuple d'anonymes, et il y a les privilégiés, les VIP, ceux qui ont un pass pour aller là où c'est interdit, et je ne parle pas là des toilettes des hommes évidemment.
C'est ainsi que, moi, privilégiée, j'ai pu accéder aux pontons d'amarrage des bateaux, traditionnellement interdits au public la veille du départ. 



Inutile de vous dire que je me la suis pétée grave en franchissant la sécurité, pour une fois sans avoir à faire une gâterie aux policiers en faction, et ça tombe bien parce que j'avais un ptit bouton de fièvre qui m'aurait beaucoup gênée ...



PRB, Savéol, Maître Coq, Groupe Bel, Banque Populaire, les bateaux défilent, jusqu'à ce que je découvre  le bateau MACIF.
Alors que je m'apprêtais à en prendre une photo, horreur ! Un cambrioleur surgit dans le cadre au moment où j'appuie sur le déclencheur ! 

 
Le cambrioleur !

J'hésite entre lui gueuler dessus pour avoir gâché ma photo, et appeler la police pour prévenir qu'un malfrat vient de s'introduire sur le bateau quand, en examinant la photo prise, je m'aperçois qu'il s'agit de … François Gabart, tenue sombre, sac à dos et bonnet enfoncé sur la tête, qui vient en fait de sauter sur son bateau avec la souplesse du Chat, et de s'engouffrer dans sa cabine ni vu ni connu j't'embrouille !


Le Chat en action !

Ma vidéo du ni vu ni connu de François "le Chat"

Pendant plus d'une demi-heure, alors que la plupart des personnes sur le ponton l'ignore, le skipper est en train de s'affairer dans sa cellule de vie, lampe frontale allumée, pour les ultimes préparatifs. Je ne sais pas ce qu'il fait là-dedans, mais il s'agite, et ça dure, ça dure, pendant que Mimosa et moi on se pelle grave dehors.


MA vidéo du cambrioleur en action



Mais notre patience est récompensée : quand il ressort enfin, avec l'intention manifeste de repartir incognito, il ne reste plus grand monde, et du coup, j'ai mon scoop : une photo avec François ! Ah ! Elles vont être vertes toutes les collègues et copines qui bavent sur leurs escarpins depuis qu'elles savent que je vais le rencontrer, et qui rêvent de me pousser sur les rails du métro pour pouvoir prendre ma place !!! !











Je me mets donc à faire quelques claquettes sur le ponton, avant de poursuivre la découverte des bateaux, quand je croise Michel Desjoyaux, très impliqué dans le projet de François via Mer Agitée, en train de donner une interview. Hop-là, une tite photo pour ma collec !



19h30 : soirée de soutien à François Gabart organisée par le sponsor MACIF. La salle est bondée. Je m'installe à une table avec Mimosa, quand je vois à nouveau le cambrioleur de tout à l'heure traverser la salle à toute allure en longeant les murs, pour éviter - légitimement - d'être trop sollicité. C'est lui. Je ne peux m'empêcher de penser que, même s'il a bien évidemment des obligations vis à vis de ses partenaires, le pauvre n'a certainement qu'une envie : rejoindre sa famille, ses amis, pour profiter de sa dernière soirée sur la terre ferme, avant de se retrouver livré à lui-même pendant de longs mois. Du coup, je n'en admire que d'avantage sa patience et sa bonne humeur.


Objectif pour moi : réussir à l'attraper pour lui remettre le petit paquetage que je lui ai préparé. 
Je le vois réapparaître. J'hésite. Pas trop envie de lui sauter dessus, ni de le déranger. Mais pas envie non plus de le manquer. Dans ces cas-là, il faut saisir l'occasion quand elle se présente sous peine de laisser passer sa chance !
Je me décide donc à passer à l'abordage façon pirate des Caraïbes, sans la balafre et la jambe de bois (la gueule de bois, elle, arrivera plus tard).
J'essaie de faire vite, je sais que son temps est précieux, et lui explique que je fais un blog - je lui ai glissé ma carte avec l'adresse - pour le suivre pendant son tour du monde, et que je lui ai préparé un paquetage léger.

Il jette un oeil curieux dans le sac :
- Qu'est-ce que c'est ?
- Vous n'aurez certainement pas la place de l'emmener à bord mais ce sera pour le retour. Il y a du chocolat noir ...
- Ah ! Pour le chocolat on trouvera toujours de la place !
- ... Il y a du Jack Johnson (l'album "On the sea", pour son titre de circonstance, et parce que c'est l'un des chanteurs de référence de François Gabart) ...
- Oh c'est super sympa, merci !
Et il me claque deux bises franches et spontanées.


Ce mec a quelque chose à part. Il est là, petit gabar..it, tout jeune tout fin tout souple, on aurait presque plus envie de le protéger du vent (et avec mon gabarit à moi, je coupe bien du vent !) que de l'envoyer s'y frotter, et pourtant, de son regard se dégage une force, une conviction et une assurance (normale pour un skipper MACIF) incroyables. Au bout du compte, il impressionne autant par son courage et sa détermination, qu'il séduit par sa simplicité et sa gentillesse.


Je me demande si cela ne m'aurait arrangé d'avoir un skipper abruti, ou un gros bourru mal embouché. Ca ne m'aurait pas donné envie de le suivre, ça m'aurait permis de me désintéresser de la course, et d'aller me coucher plus tôt le soir au lieu de plancher sur ce blog !!!
Là, je suis prise au piège. François Gabart sait faire partager sa passion, et en plus, il a tout l'air d'être un mec bien. Un type normal, abordable, respectueux et nature, qui sait où il veut aller, et qui sait en plus nous entraîner avec lui. Que demander de plus ? Allez hop ! En route pour l'aventure !




31 commentaires:

  1. quand on veut on peut qu'y disait........bah non j'peux pas mais je suis ceux qui bougent

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  2. faillote avec ton petit paquetage mais veinarde de l'avoir bisé !!ok ok !!
    quand tu parles de lui en disant "tout fin, tout souple", tu parles de quelle partie de son corps ? pas de son sexe quand même !! tu as eu le droit de voit ça aussi avec ton pass VIP ?????? hihihi

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  3. Tu vas pouvoir offrir des posters à tes copines célibataires pour Noël !!!

    As tu pensé à contacter Match et Closer ?

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  4. désolé mais j'ai pu lire cette rue brique entièrement, je ne suis pas sur un bateau, ça ne tangue pas non plus mais ça me file la gerbe de lire ça !!!!!

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  5. Je ne comprends pas du tout pourquoi tu racontes toutes ces âneries sur mon soi disant vomi, avec toutes ces photos truquées !?!
    Tout le monde sait bien que je suis une princesse et qu'à ce titre, je ne vomis pas davantage que je ne fais caca !...

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  6. Halala ce p'tit mignon ! Je suis pourtant pas trop portée sur les blondinets, mais çui-là j'en ferais bien mon goûter !!!

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  7. C'est vrai qu'il est mignonnet le p'tit mousse ! Finalement les filles, heureusement que vous n'étiez pas à bord de son bateau, vous auriez déjà ruiné son espace intime avec vos vomitos !!!

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  8. "La mer c'est déguelasse, les poissons baisent dedans"

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  9. Et les skippers comment ils font pour tenir 3 mois d'abstinence ?

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  10. Y s'astiquent...le mât !
    Et finissent par avoir de la corne... de brume !

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  11. Alessandro, c'est caleçon ou rien, mais pitié pas de slip !!! et François on peut pas le voir dans une tenue identique ?

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  12. Merci à françois d'avoir pensé à Victor et Moi...

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  13. SATANAS et DIABOLO5 décembre 2012 à 20:31

    Ouais, cette fois, on a décidé de paraître à la UNE du blog.
    Voilà la situation, nous avec Diabolo, on est tjs devant tout le monde vu qu'on est partis 24H avant...hou hou hou. Mais là, on nous talonne de trop près donc on procède par élimination : nous avons concocté un mini sous-marin télécommandé en forme de baleine (plans volés au professeur Trouvetout) que nous dirigeons à distance vers le bateau de Dick... vous avez compris, on envoie la moby direct sur le Dick... hou hou hou, qu'est ce qu'on se régale dans ce VG. Bah nous aussi on voudrait vous envoyer nos photos en maillot de bain ou en pleine tempête, mais Diabolo a oublié l'appareil. On arrive aux 40e rugissants et ça fait du bruit la nuit. Allez, on se reparle dès qu'on se sentira menacé. Pour info, le P'tit Gabart, on le laisse tranquille pour l'instant, il nous faut bien un adversaire valable pour entériner notre exploit... hou hou hou

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  14. Le vengeur masqué6 décembre 2012 à 20:50

    Satanas et Diabolo, si vous ne vous calmez pas tout de suite, on vous envoie le sergent Grosse Pomme et le Soldat Petit Pois sur un cuirassé avec ordre de tirer au canon sur Banque Pop' !!!

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  15. Il frime, Jean Le Cam avec son albatros, ici on appelle ça un goéland !

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  16. Beaucoup d'émotion en lisant et regardant les vidéos de cette séquence : les larmes de Samantha, l'emotion des skippers, leur sous vêtements, de grands moments gastronomique entre confiture de cerise, foie gras, pineau des Charente et champagne.... Sans oublier les crevettes... Des couchés de soleil, des albatros, des dauphins..... Merci môman pour le temps passer à monter tout ça pour unie liciers condensé d'emotion.
    Pour Noël j'ai un p'tit colis d'1,80 mètres à déposer à François, je fais comment???
    Bisous

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  17. On peut envisager une dépose en hélico ?

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    1. Je me glisse dans une combi spéciale Noël , puis dans un carton et tu peux venir chercher le colis....

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  18. Je viens de me faire les "folies de Noël" des skippers, très sympa, on est toujours entre les rires et les p'tites émotions.....
    C'est des grands tendres dans le fond ces skippers : Jean de Broc avec sa pensée pour ceux qui sont malade à qui il rappelle que "TANT QU'IL Y A DE LA VIE IL Y A DE L'ESPOIR"....
    Mais perso, même si je commence à craquer sérieusement pour l'humour tendre de Tanguy et Alessandro, c'est aujourd'hui Jean Le Cam qui me fait craquer, parfois il est carrément barré.... Mais quand il nous dis de penser et même d'appeler ceux qui sont seuls..... C'est touchant, et c'est bel appel à méditer.
    Heu si tu es beau, riche, et aventurier.... Tu peux m'appeler, je suis..... SEULE.
    Bisous et JOYEUX NOËL À TOUS


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    1. Franchement, c'est la première fois que je suis au jour le jour un Vendée Globe. Avant je suivais ça de loin dans l'Equipe et c'était tout. Mais là, à les lire et regarder leurs vidéos, je les trouve de plus en plus attachants ces mecs-là. Sans chichis, mais avec de la pêche, de l'émotion contenue, de l'humour, et un sens de la solidarité à prendre en exemple. Ils me bottent (en caoutchouc évidemment !)ces skippers qu'ont pas peur !

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  19. Après les voeux de Noel, les voeux d'une bonne année 2013... Et encore des émotions....
    Bon, reste que mon petit Alessandro a quelques problèmes, j'espere que ce sera vite réglé....
    Et pour finir, j'ai malheureusement louper l'hippopomambo.... Y aurait—il une chance de le voir en vidéo sur ce blog??????????
    En attendant
    BONNE ANNÉE A TOUS

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    1. Comme je l'ai dit à la Baronne, vu que vous êtes visiblement quelques uns à regretter de ne pas avoir eu de places pour assister à notre spectacle "L'hippopotamambo", pour peu que l'on nous prie un peu ... on pourrait vous faire une petite surprise ... mais faudrait qu'y en ait d'autres qui chouinent !!!
      Ben quoi ? On peut bien faire quelques caprices de stars non ?

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  20. Tu vois je t'avais dit que Jean Le Cam et son côté gentiment barré, c'était un bonheur !!!

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  21. merci pour les voeux de François, nous aussi on lui souhaite une excellente année 2013, en commençant par gagner le vendée globe. Et un énorme merci pour vos voeux et votre escapade à la tour eiffel avec le champagne (ma boisson préférée)!!! et comme par hasard, une chanson de pink pour commencer votre medley de connerie !! mais j'adore donc c'est pas grave. Et pour l'hippopotamambo, est ce qu'il y aura d'autres représentations en privée ? continuez à nous faire rire comme vous le faites, c'est GENIAL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! bisous et bon 2013 à vous, aux skippers, en priorité à notre François et aux autres bloggeurs !!BIZOUSSSS

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    1. Trop gentille !... Mais vu que tu es la 2e à réclamer la vidéo de notre spectacle du 31 décembre à l'Opéra de Paris ... peut-être qu'il y aura une surprise dans la semaine ...

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  22. richard coeur de lion3 janvier 2013 à 21:30

    Moi aussi je veux voir la video du spectable !

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  23. Alors Môman, fini de jouer avec ta bassine?????
    T'as de la chance, parce que de mon côté ma connection net a merdouillé et les festivités s'enchaînent... Ce qui m'a ralenti dans mon immersion dans le monde merveilleux des Skippers kon pas peur!
    Mais là, délicieux moments que de me laisser porter par les vents et la mer auprès de mes skippers.... Oui, je me sens poète... J'ai chanté joyeux anniversaire à mon chouchou, noté l'idée du surnom "mon p'tit chorizo"... Pas sur que ça plaise à un homme bien bâti!?! .... Et puis j'ai fait un coli pour Tanguy : du fil, des aiguilles....'et du chatterton pour sa voile! Je me demande aussi si Dick ne commence pas à prendre plaisir en s'envoyant en l'air.....
    Enfin, je m'éclate, je me sens, moi aussi, une Skipper Ka Pas Peur.... Merci pour le rêve les gars, et merci Môman

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  24. .... T'as raison Môman, fifille aime les mât-eux!!! Hissez-haut les gars, haut ho ho hooooooooo!
    ...
    ... Heu, désolée!

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  25. 23h, Dimanche 27 Janvier... Après une journée passée devant la Tv, en liaison direct avec Môman par SMS... Je me suis régalée, avec sa vigueur de jeunot, François à fait durer le plaisir..... Mais ça a été à la hauteur de l'attente : exceptionnel! Du coup? De l'émotion, des larmes.... Et toujours du rire.... Avec super Mimosa, et son pipi chez Banque Populaire, elle marque notre territoire, à l'image de François... Trop forte!
    Maintenant, ce n'est pas fini.... Il reste des skippers kon pas peur sur mer, sur terre, plein de belles images à voir, revoir.... Et des articles à lire, pour rire, pour voyager, pour rêver.....
    Môman on compte sur toi :)

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  26. Salut à tous, ici Super Mimosa !
    Après avoir forcé 2 fois le passage pour accéder au ponton (voir le compte rendu fabuleux de Boubou à ce sujet), mon pipi sur le bateau Banque Pop, mes quelques mots échangés avec Mr Andreck, ... et 2 minutes de conversation en tête à tête (ou presque) avec François himself !!! (t'es jalouse Fifille hein ?)... je crois qu'on peut me demander de tout faire !!!
    D'ailleurs dès demain je vais tenter de m'incruster au déjeuner de l'Elysée (trop fastoche...), faire ensuite une sieste dans la suite nuptiale du Georges V (gratos, bien évidemment), et débarquer sur le plateau du 20 H de France 2 pour faire coucou à tous les bloggers !
    Ca va être du gâteau.
    Bisous à tous !

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